Les Anciennes Beynoises

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Evasion en Armor et Argoat

En ce jeudi 25 de l’Ascension, tout est calme ! Normal, me direz-vous. Il est 5 heures du matin. Tout est calme, sauf dans une bonne dizaine de foyers des adhérents des Anciennes Beynoises. C’est ce jour, le départ de notre périple annuel tant attendu et qui a nécessité tant de préparatifs. L’heure de vérité est enfin venue.

La 504 est prête, après m’avoir fait quelques frayeurs sur la question du freinage ! C’était sans compter sur la réactivité des adhérents qui ont vraiment été géniaux pour me dépanner. Encore une fois merci à eux.

Donc, il est 7 heures, et nous partons en direction du Pontel, après avoir pris au passage à Vaucresson, Marc et Maria, avec leur Citroën 11 b de 1953. Marc, ayant comme d’habitude, transformé sa voiture en atelier itinérant !

Le temps est encore frais et maussade, mais nous bénéficierons par la suite d’un climat tout à fait agréable, et sans pluie tout au long de notre séjour. Ce qui nous permettra, au moins pour certains, soit de profiter du toit ouvrant, soit de rouler décapoté.

Cette année, quelques fidèles adeptes de nos voyages depuis la 1ère édition de 2004 n’ont pu se joindre à nous, à leur plus grand regret. Mais quelques autres sont venus nous rejoindre pour cette Evasion. Et je crois savoir qu’ils n’ont pas regretté leur choix.

Nous arrivons à Pontchartrain, et déjà notre cher Président est arrivé. Ce sera pour lui un crève-cœur que de nous donner le départ. Car étant à nouveau chargé de famille depuis quelques jours, il ne pourra se joindre à nous.

Une petite 2 CV, bleu céleste arrive. C’est le Pandolfi’s Team, redoutables concurrents de ce périple, au volant de leur bolide préparé de main de maître. Suivis par un non moins superbe, et rare, cabriolet D.B Le Mans de 1961, conduit par Serge, et Philippe comme co-pilote. Nous trouvons ensuite une belle Jaguar XJ 6 avec Franck et Christine aux commandes. Une Triumph TR6 « Racing Green » arrive, Marc et Jocelyne viennent se joindre à nous avec un klaxon tonitruant.  Ces 4 équipages sont les nouveaux adeptes de notre voyage de l’année.

Nous trouvons ensuite les « inconditionnels » : Marc et Maria, en 11 B, déjà cités, Mauro et Denise, dans leur magnifique Matra Bagghera rouge, périscope sorti cette fois… (Voir l’Escapade Jurassienne). Puis arrive la Mustang verte de Dominique, avec Raymond, et un ami de Dominique ; Patrice, qui s’est laissé embarquer dans cette aventure ! On verra par la suite que cette pauvre voiture collectionne les avatars (voir aussi l’année dernière). Une 404 noire, toujours aussi remarquable, débarque sur le parking, ce sont Armando et Lucinda, ayant renoncé à deux voyages pour venir se joindre à nous. Merci à eux !  Bertrand et Anne Marie arrivent dans leur fidèle et non moins superbe cabriolet  Facel II. Une grosse moustache barre le pare-brise d’une Triumph TR6 blanche ;  vous les avez reconnus, ce sont Philippe et Elisabeth.

Enfin, notre cher et vénéré Vice Président, Patrice, arrive avec femme et enfant !  Eh oui, pour cette année, Christel est venue rejoindre notre petit groupe. Au plus grand plaisir il faut bien l’avouer aussi, de votre serviteur, qui, cette année était seul au volant de sa voiture, et pourra ainsi bénéficier de  la compagnie d’une charmante accompagnatrice.

Ouf ! Tout le monde est là ! Je dis cela car après maintes défections, je ne savais plus si ce voyage aurait vraiment lieu. Distribution des carnets de route (en français dans le texte), de la 1ère partie du questionnaire, et des plaques de rallye. Tout le monde s’affaire pour accrocher ladite plaque… Et hop, à  8h10 nous partons.

Environ 480 kms nous attendent. Nous devons essuyer quelques gouttes de pluie en filant vers Dreux, sur la N 12, puis la route se fait  plus sinueuse avant notre premier arrêt café croissants…et autres.

Malheureusement, alors que nous nous suivions lors du passage de la bourgade de Remalard, un « Papy » vraisemblablement peu habitué à une telle circulation dans les rues de son village, a choisi  de ne pas s’arrêter au stop et va percuter le flanc gauche de la Mustang de Dominique. Le choc est rude, la voiture fait un écart de 50 cm, malgré notre Raymond installé derrière ! Résultat ; une portière irrécupérable, et un montant central avec l’aile arrière défoncés. Pauvre Dominique ! Je tire mon chapeau, car il est resté d’un flegme disons « British » et avec l’aide de la  compagnie de nos joyeux drilles, le sourire est revenu sur ses lèvres.

Nous nous arrêtons donc pour la pause café-gâteau prévue. Environ ½ heure après nous repartons, en direction de Mayenne, pour cette fois, un pique nique en règle.  Sauf, que les arrêts essence ont quelque peu éparpillé les voitures, et le second groupe, ne sachant plus où était la route en foret de Mayenne, se retrouve dans une cour de ferme, sous les yeux ébahis du fermier n’ayant jamais vu tant de voitures chez lui !  Enfin, nous nous retrouvons tous pour ce moment de détente et de dégustations diverses… vous devinez lesquelles ! 

Il est environ 14h15 et nous repartons vers le but de notre voyage, Tréguier, où nous sommes attendus à l’hôtel.

Cette partie du voyage sera plus roulante, car nous empruntons les « 4 voies »  chères à la Bretagne.

Après un « arrêt minute » improvisé, la Traction de Marc aura quelques problèmes pour repartir.

Une volée de mécaniciens se penche sur le capot de la vieille dame, Rien n’y fait. Marc n’ayant visiblement plus son mot à dire restera le spectateur passif de cette opération démontage. La Traction, victime sûrement d’un coup de chaud, repartira à la poussette. Et nous pouvons lâcher la cavalerie !  Ce dont certains ne se sont pas privés… N’est-ce pas Eric ?  La Deuche en folie, à presque 120 km/h… Il n’y a que les Beynoises pour faire çà !  Mais les côtes ramèneront à la raison cette délirante poussée d’adrénaline ! Et aux environs de 18 heures, nous arrivons à notre hôtel ; Aigue Marine.

Nous débarrassons les bagages, une bonne douche pour se remettre en selle… Et hop ! Le premier d’une longue lignée d’apéritifs qui seront servis tout au long de ce week-end.  Raymond fidèle à lui-même voulant même tester un nouveau vin (bain)  mousseux ! Et c’est dans la joie et la bonne humeur que nous nous dirigerons dans une superbe salle à manger réservée exprès pour nous. (bruyants les Beynois ?) pour déguster une délicieuse cuisine, servie par une petite serveuse adorable et efficace. Chapeau !  Vers la fin du repas, notre maître de cérémonie ; Patrice, nous remettra la feuille des réjouissances du lendemain. Les prémices de la fatigue de la route se faisant sentir chez certains, nous quittons la table, tandis que d’autres feront une petite promenade digestive en direction de la magnifique église de Tréguier.

Il est environ 11 h30, la journée a été bien remplie. Tout le monde au lit, et à demain.

Aujourd’hui, vendredi, nous allons sur l’Ile de Bréhat.  Nous sommes à 20 kms de l’embarcadère de l’Arcouest, et notre vedette nous attend pour 10 h15. Afin de ne stresser personne, nous donnons le départ à 9 h00 (pas trop tôt, Zabeth ?) Non sans avoir pris un petit déjeuner bien copieux, et magnifiquement préparé. Café, viennoiseries, fruits, céréales, fromages laitages et autres charcuteries se disputeront notre faveur. Quel festin, mes amis !

Après ¾ d’heure de route, nous arrivons à la Pointe de l’Arcouest, et nous nous dirigeons au parking gardé.

A partir de ce moment là, le soleil ne nous quittera plus. Il y a beaucoup de monde, et malgré tout nous arrivons à nous frayer un chemin jusqu’à notre bateau. Et c’est parti pour une balade d’une heure autour de l’Ile. C’est superbe ! Le micro climat Bréhatin n’est pas une légende ! Toute la végétation semble sortie sous le coup d’une baguette magique maniée par un magicien venu du Sud !  Nous accostons à Port Clos, marée basse. Il faut le préciser, car la marche à faire pour rejoindre le Bourg varie presque du simple au double selon les débarcadères.

Ayant connu Bréhat dans mes jeunes années, je me rappelai des petits sentiers des douaniers qui longent la côte. Nous prenons l’un d’eux. Et ce fût une succession de paysages magnifiques, de végétation luxuriante, de maisons opulentes et superbes. Rien sur cette île n’est laissé à l’abandon. Tout est entretenu et propre. Le charme opère, et malgré nos préférences « automobilistiques » l’absence de voitures, sur cette île est une vraie bénédiction.

Vers 12h15 nous rejoignons l’autre groupe qui était déjà attablé dans le petit jardin de la Vieille Auberge » pour un apéritif bien mérité.

Puis, vint le repas, dressé dans une dépendance du restaurant. Une petite maison, avec pierres et poutres apparentes, flanquée d’une monumentale cheminée. Tout cela, rien que pour nous ! C’est Byzance !

Un bon repas, des discussions entrecoupées d’éclats de rire, les blagues et histoires qui fusent… Le baromètre est au beau fixe. Enfin, vers 14h30, nous pensons à nous promener sur l’île. (il faut bien digérer)  Deux groupes se forment. L’un, plus courageux que l’autre, entreprendra de rejoindre le Phare du Paon, et l’église St Michel, pendant que l’autre ira vers le moulin à marée et la verrerie. Le soleil, le vent, et l’air chargé en iode aidant, quelques unes de nos charmantes co-équipières se verront transformées en balises Argos !  Nous ne savions pas que l’Île de Bréhat recélait autant de phares !!!  Le site de l’église St Michel, sur son promontoire (l’ascension est rude, Maria ?) est magnifique, et la vue s’étend sur quelques kilomètres, laissant entrevoir de minuscules îlets constituant une sorte d’archipel.

Un peu fatigués et fouettés par l’air marin, nous retrouvons Port Clos, où fidèle à ma réputation, je me laisserai tenter par une Leffe bien frappée ! Huummm ! Photo Patrice ???

Il est 17 h30, et nous retrouvons notre vedette, suivis par une nuée de mouettes, nous ayant pris pour un bateau de pêche ???  pour une traversée de ¼ d’heure afin de rejoindre nos voitures garées sur le littoral.

Un retour sans problèmes, malgré une traversée de Paimpol quelque peu encombrée, et nous voici revenus à notre logis du moment.

Une petite pause dans la chambre, un brin de toilette (fond de teint pour les phares susnommés) et nous revoici autour d’un apéritif !!!  Et en musique ! Car pour cette seconde soirée, nous avons choisi de faire venir un groupe folklorique Breton qui va nous faire danser toute la soirée ! D’ailleurs, au bout de quelques minutes, nous sommes pris par le rythme, et quelques uns d’entre nous vont se lancer dans une danse endiablée.

Bon, maintenant, il est temps de passer à table, et tout en dégustant de succulentes huîtres (pour les connaisseurs) nous serons tout ouïe (il ne fallait pas trop se forcer !) pour écouter bombarde, guitare, biniou et accordéon ! Quel programme ! Nous étions relégués au fin fond de l’hôtel… Et  nous nous demandions pourquoi !!  Insupportable ! Imaginez une dizaine de violons désaccordés, mélangés à un orgue sur lequel on aurait échangé les tuyaux pour des sirènes de bateaux, et vous avez à peu près « l’harmonie » d’une bombarde !!! Ce qui n’a pas empêché Raymond de se faire remarquer, bien sûr, et d’être pris à partie pour ouvrir le bal, en compagnie de Denise. Le morceau de  choix, fût  le moment où presque toute l’assemblée était réunie pour une bourrée Bretonne bien rythmée ! Super !!!  Cette soirée fut de plus l’occasion de fêter l’anniversaire de Christel !  Une belle crêpe fourrée, surmontée d’une gerbe luminescente éclaira notre salle de restaurant, devenue obscure pour la circonstance.  Une belle soirée ! Puis vers minuit, il fallut se résoudre à aller retrouver Morphée, qui nous tendait les bras.  Faîtes de beaux rêves !

Après une bonne nuit réparatrice, bien que nous ayons été raisonnables, nous nous réveillons en pleine forme en ce samedi pour profiter d’une superbe journée dans les Monts d’Arrée. Direction petit déjeuner, et après avoir mis le nez dans le capot de nos chères mécaniques, direction Huelgoat, et Scrignac.

Nous partons vers 9h30, et  quelques dizaines de kilomètres plus loin, nous nous arrêtons, guidés par Jean Jacques, notre Breton « pur beurre » et ami de Patrice, pour, justement, faire quelques emplettes dans une fabrique de galettes. Nous nous arrêtons, sauf un petit groupe qui se trouve à la traîne… Que se passe t’il donc ? Eh bien, notre ami Serge et sa DB Le Mans est en panne !  Eric, qui le suivait n’a même pas le temps de s’arrêter que Serge est déjà dans le moteur, virevolte jusqu’au coffre à bagages pour en sortir… un câble d’accélérateur !   3 minutes après, la Pan-Pan vrombissait dans la campagne ! Efficace Serge ! Entre temps quelques uns d’entre nous étaient entrés dans la boutique. Toute la Bretagne se trouvait réunie dans ce magasin sous forme de gâteaux, de caramels au sel de Guérande, d’objets de décoration, habillements, et autres gadgets… Tant et si bien que le coffre d’une certaine Triumph Vitesse ne pourra contenir les achats effectués par les détentrices de cartes bleues chauffées à blanc !!! Du délire ! Nous sortons, et le soleil brille. Opération décapotage pour tous !

La campagne est belle, la route serpente, monte, descend,  le Jura n’est plus si loin, finalement ! Et nous arrivons à Scrignac. Une belle salle de restaurant, dans un petit bistrot de campagne ! Les apparences peuvent être trompeuses. La cuisine est excellente, et les vins à l’avenant. Comme d’habitude, nous faisons exploser les décibels, et une malheureuse famille, assise à l’unique table restante n’aura plus d’autre choix que de se mettre au diapason.

En entrant dans la salle de café le baby-foot n’avait pas échappé à la vue de certains… Donc, sitôt le dessert avalé, Marc, Maria, Eric, Annick, Patrice, et moi-même nous retrouvons autour du terrain pour deux ou trois parties  âprement disputées.

Puis nous repartons sur Huelgoat. Petit village niché au cœur des Monts d’Arrée,  au site chaotique, où la visite d’une grotte était prévue. La descente est raide, et Christine y laissera sa chaussure entre les pierres, une petite entorse se fera également sentir. Mais cela valait vraiment la peine. Puis nous allons à l’emplacement de la pierre tremblante. Un bloc de granit de plusieurs dizaines de tonnes est posé sur le sol, et semble inamovible… Sauf à un point bien précis de la pierre, où en prenant appui, on arrive à la faire bouger de quelques centimètres…Etonnant ! Etonnant, c’est aussi le mot qui me revient à l’esprit ; lorsque je découvre dans le coffre de la  404 noire d’Armando et Lucinda, la présence d’un frigo, branché à la prise allume cigares de la voiture. Avec devinez, quoi dedans ?  Une bonne petite mousse bien fraîche ! Quel bonheur ! Et après avoir admiré une vingtaine de motos d’un club Parisien venus eux aussi en villégiature, nous nous dirigeons vers La chapelle de St Herbot, et son style XVème siècle flamboyant. La visite  nous réservera la surprise (le mot est faible) d’y découvrir la sépulture de St Yves, saint patron des Marins, et son crâne !!! Puis une petite soif bien légitime se faisant sentir, Raymond nous entraîna dans un petit bistroquet adorable tenu par une charmante dame. Ce café est dédié aux années 50/60.  Tous les accessoires, et mobilier authentiques de notre enfance sont là, pour notre plus grand plaisir ! Le cidre dégusté dans ce petit joyau du temps jadis était aussi bon que cette heure magique passée dans cet endroit perdu au milieu de nulle part. Nous nous arrachons difficilement à ces instants de pur bonheur et nous partons vers le point culminant des Monts d’Arrée ; la montagne St Michel, située à 380 m d’altitude. Nous grimpons pendant quelques minutes, et là, le spectacle est insolite et superbe. La végétation y est nulle, le vent soufflant en permanence sur cette butte, ayant rendu la terre aussi lisse que les fesses d’un bébé ! Mais la vue s’étend sur des dizaines de kilomètres, et nous apercevons la mer, finalement toute proche.

Le retour à notre hôtel se fera paisiblement. Ne sommes nous pas en vacances ? Et les bonnes habitudes ne se perdant pas, nous prendrons notre apéritif avant de nous délecter, entre autres d’un délicieux poisson en sauce beurre Nantais.

Noz Vat Bagad !  (Bonne nuit la troupe !)

Bonjour les Amis ! Nous sommes aujourd’hui dimanche. Grasse matinée ! 

Aujourd’hui, une journée sportive nous attend ! Nous allons faire du char à voile à Plestin les Grèves !  Pour la plupart d’entre nous, ce sera la séquence découverte !  Il fait un temps superbe, et nous prenons la direction de Trébeurden par la côte. La fameuse Cote de Granit Rose. N’étant pas trop pressés par le temps, nous flânons sur la route, et au gré des criques nous nous arrêtons, prenons des photos… Jusqu’à Trébeurden,  où la Crêperie des Iles nous accueillera vers 12 heures pour un repas bien compris. (pas de régime !) Mais qu’importe, l’ivresse de la vitesse, et le sport vont dissiper toutes les calories engrangées ! Il est 13h30 (merci pour l’efficacité du service), et nous repartons pour notre stage d’initiation au char. Nous arrivons, un peu en retard.. La plage est si grande qu’on ne la trouvait pas !  Et là, notre moniteur très sympa nous explique les us et coutumes de la pratique du char à voile. Entre temps, nous nous étions préparés, casqués, habillés pour les embruns… Bref, de vrais pros ! Et c’est parti ! Enfin presque, car Eole, ce jour là, devait être asthmatique, car son souffle n’arrivait pas à faire démarrer le moindre char. Même à vide !!! Ce fut donc pendant un moment un concours de fauteuils roulants, car nous devions tourner les roues des engins à la main pour avancer !  Et le vent soufflait de moins en moins… Grosse déception parmi nous !  Nous avions prévu, organisé, arrangé, et peaufiné cette Evasion Bretonne, mais les éléments naturels ne nous appartiennent pas !  Donc, un peu déconfits, nous remettrons nos joujoux dans leur hangar, et donnerons congé à notre moniteur.  Mais nous le referons ! Promis.

L’emploi du temps ayant été un peu chamboulé, nous établissons, grâce à l’aide de Jean-Jacques un plan B.

Patrice prenant la tête du cortège, et nous voilà partis à la découverte du littoral  de l’Armor. Les petites routes se succèdent, les criques, les plages, la campagne environnante… Puis nous nous arrêtons sur une falaise, où de délicieuses crêpes confectionnées par la Maman de Jean Jacques sont sorties comme par magie du coffre de la voiture. Enfin, nous terminerons cette escapade sur le site pittoresque d’une maison construite entre deux rochers. Ici, la Lande Bretonne ressemble à s’y méprendre à celle de la Terre d’Irlande. Puis nous repartons vers Tréguier non sans avoir remarqué un drôle de clocher de guingois !

Nous nous installerons pour notre dernier dîner de cette escapade, non sans avoir pris un bon apéritif !  J’entends encore Annick dire « encore ? ». Mais ce ne sera que pour la forme, car ledit apéritif ne fera pas grande résistance… L’important, n’est il pas de participer ?  Un bon repas nous sera servi, et nous irons nous coucher après une petite promenade digestive dans les rues de Tréguier.

Ohhh là là !  Le réveil est dur en ce lundi ! Presque aussi dur que si l’on retournait travailler… C’est vrai que nous sommes sur le chemin du retour. Donc, après avoir chargé les voitures, vérifié les niveaux, nous démarrons. Afin de ne pas rentrer trop tard sur la région Parisienne, la N 12 sera suivie en grande partie. Et au moins jusqu’à  Fougères, nous allons nous suivre. Une halte pique nique devant le superbe château de Fougères. Raymond fera un peu grise mine, car les bouteilles commencent à manquer ! Qu’à cela ne tienne, nous partons tous les deux en quête d’une épicerie ouverte. Lorsque, arrivé à un carrefour, je vire à gauche, et me voilà aux prises avec la Maréchaussée !

Aïe !  Et pas de ceinture ni pour Raymond, ni pour moi ! J’étais mal parti !  Le Pandore commence à me réciter les articles du code de la route façon F.B.I,. (je n’avais pas encore les menottes, ni les mains sur le toit, jambes écartées). Mais la sentence était lourde. Je me voyais déjà avec 3 points en moins et une sévère amende !

Mais lorsque je fais l’ahuri, tout est possible ! Déployant des trésors de mensonges, j’explique alors au « Sheriff »’ que je ne connaissais pas Fougères, que mes ceintures avaient brutalement lâché, et mon frein à main itou !  Ouf ! ça faisait  beaucoup ! Il dégaina alors son carnet à souches pour me tendre une amende minorée à 22 euros ! - « Allez, et que je ne vous revoie plus ! Et faîtes moi réparer cette voiture au plus vite ! » - « Bien Mr l’agent, Merci Mr l’agent ! »  

Mais nous n’avions toujours pas trouvé de bouteille. Ce n’était rien je n’avais plus, ni faim, ni soif !

Et après avoir dégusté (quand même) un bon panier pique-nique confectionné par notre hôtel, le matin du départ, nous repartons en direction de Beynes.

Sur la route, nous nous perdons de vue… Tantôt deux groupes, tantôt trois groupes, … Les coups de téléphone fusent :

- « Ou es tu ? »

-  « A 3 kms devant toi »

-  « Ah bon, je t’attends alors »

- « OK ! »  etc etc….

Jusqu’à ce que nous nous retrouvions tous à Beynes autour des douves du Château. Nicolas encore fraîchement sorti de son travail est venu nous accueillir pour la proclamation et la remise des prix de cette Evasion, qui se fera, bien sur autour d’un pot de bienvenue.

La première place du podium sera prise par l’équipage n° 1. Annick et Eric se verront  gratifiés d’un superbe presse fruit en inox.

Il est environ 19h30 lorsque tout ce petit monde se quitte. Du moins pour certains d’entre nous, car la fête n’est pas finie pour autant.  En effet, fidèles à nos habitudes nous sommes encore 19 à venir partager un dernier dîner au Buffalo Grill de Plaisir. Dominique et Marie-Line sont également de la fête pour clore cette Evasion en Armor et Argoat. Encore une page joyeuse des aventures du Club des Anciennes Beynoises qui se tourne. Mais le livre est loin d’être fini. Nous vous promettons bien d’autres aventures…

Au fait ; Où partons nous l’année prochaine ?

Alain HOCHE


 

 

 

 

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Dernière modification : 01 février 2025.