Une
horde de bricoleurs, munis de leur caisse à outils, ayant pour objectif de
prendre tout ce qui pourrait être utile pour restaurer une ancienne! C'est le
spectacle que l'on pouvait voir dans le Loir & Cher ce samedi 6 mars. Sous un
temps clément, dès 9 heures du matin, c'est une cinquantaine de personnes qui
ont envahi le terrain où séjournaient depuis une vingtaine d'années des épaves
de Citroën, Peugeot, Renault, SIMCA, Fiat etc….Notre hôte, Jacques, avait
préparé, pour ces curieuses bêtes à deux pattes, venues de la région parisienne,
que l'on surnomment passionnées d'automobiles anciennes, un café de bienvenue.
Il nous fallait savoir exactement le nombre de participants pour la choucroute
partie qui se déroulerait le midi. Impossible ! Je ne sais pas si c'est
l'excitation du "démontage-découverte" qui envahissait les participants mais il
a été impossible de définir le nombre de convives pour le midi. Tant pis ! On
verrait bien sur place au moment du casse croûte !
Après
cette entrée en matière, tout le monde visitait ce lieu où épaves côtoyaient
nombre de pièces solitaires ou encore nombre d'objets insolites dans un endroit
pareil. C'est vrai que la récupération de" ferraille" mène à entreposer toute
sorte d'objets. C'est ainsi que nous avons vu apparaître des bassines, bacs,
pots et jarres en tout genre parmi les culasses, alternateurs, feux, phares,
portières, hayon, ailes, capots, moteurs….Tout était bon et avec un prix au
poids comme nous l'avions prévu, c'était une affaire à ne pas rater.
La matinée passa très vite et
personnellement, à faire le tour du chantier et à regarder tout ce qu'il y
avait, je n'avais encore rien démonté. Bon ! La ballade valait le coup. J'avais
également tracté un plateau pour ramener une épave et la démonter tranquillement
à la maison ! Mais c'était un peu utopique car l'état des véhicules en général
et plus particulièrement les modèles que j'avais repérés étaient très mûrs, mais
vraiment mûrs. Ce qui me calma de la pensée de revenir avec une épave. Aucun
élément de carrosserie n'était récupérable. Il me restait à démonter ce dont
j'avais ou croyais avoir besoin ! En regardant de plus près, il ne restait
vraiment pas grand-chose et dans quel état ! Moteur et boite
de vitesse complètement bloqué, démarreur, dynamo, distributeur inutilisables !
Si, on a quand même récupéré des poignées de porte, une culasse, une rampe de
culbuteurs…. d'autres c'étaient les planchers d'un HY, le moteur de Fiat, les
poignées, tableau de bord de Renault Galion…., d'autres c'étaient des baguettes
de portes, radiateurs de Peugeot…. Etc. Il y avait quand même matière à
s'occuper.
Vers 12 heures 45 – 13 heures,
on sonna le départ pour le restaurant. C'est vrai qu'une petite faim se faisait
sentir. Une matinée complète au grand air, dans un terrain rempli d'épaves, ça
vous requinque n'importe quel collectionneur !
Après une fabuleuse choucroute
partie, vers 15 heures 30 (oui, quand même), toute l'équipe regagnait le
terrain. Là il fallait réfléchir rapidement car il ne restait plus que l'après
midi pour se décider à ramener ceci ou cela. Les élèves étaient plus attentif ce
qu'ils avaient entrepris le matin ou ce qu'ils s'étaient fixés comme objectifs
pour l'après midi. Notre équipe d'organisateurs continuait sur demande à sortir
les épaves des taillis de ronces, oui, car j'ai oublié de vous en faire part,
une grande partie des autos étaient accessibles mais une autre partie, assez
importante aussi d'ailleurs, était enfouie sous une montagne de ronces.
Tracteur, machette, sécateurs et autres outils étaient indispensables pour
avancer dans cette jungle d'épaves.

Le
samedi, soir lorsque tous les participants furent rassasiés, il restait encore
beaucoup d'épaves qui n'avaient pas été découvertes de leur manteau de ronces.
C'est pour cette raison que nous nous sommes mis d'accord pour organiser une
autre manifestation, afin de laisser aux propriétaires le temps de dégager le
terrain. Alors vont surgir des ténèbres d'autres épaves tant convoitées par les
collectionne
urs
que nous sommes.







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