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L'escapade Jurassienne
J’ai choisi cette année de prendre la 504, pour enfin profiter des joies du cabriolet. L’avenir nous dira que le coup était tentant, mais ne sera que partiellement réussi… pour cause de climat, disons… capricieux. Pierre et Nidia s’étaient joints à moi pour la circonstance. Cette saison nous allons découvrir de nouveaux adeptes de ce voyage annuel. Et force est de constater que les échos faits l’année dernière ont été plus qu’entendus. Pas moins de 14 équipages ont répondu présent pour cette 2ème édition. Je vais vous les présenter,
mais tout d’abord je termine mes préparatifs, et je pars chercher Pierre et
Nidia, fin prêts. Les bagages embarqués dans la voiture, et nous voilà partis à
la rencontre de Marc et Maria à bord de leur magnifique Traction 11 Citroën,
qui, on le verra plus tard, n’a pas fini de nous étonner… Ca y est, nous sommes partis, et lorsque nous prenons l’autoroute pour nous rendre à notre point de ralliement, au Pontel, j’aperçois des signaux de détresse de Marc… Au premier virage, le café chaud du thermos s’est répandu sur la moquette neuve de la voiture… Arrhh ! Gross Malheurrr !!! Avec mes croissants brûlés… La pause café était mal partie ! Enfin, nous repartons. Et nous retrouvons au parking du Pontel, le couple Patrone était déjà arrivé dans leur superbe Bagghera rouge, fraîchement restaurée. Puis une arrivée groupée de Philippe et « Zabeth » en TR 6, suivis de Patrice et Christine dans leur fidèle Vitesse. Patrice, qui me déclare une défection de dernière minute, à laquelle d’ailleurs, au début je n’ai pas crû : celle de Patrick, et Michèle. Une bonne grippe ayant cloué au lit Patrick le matin même du départ. Quand la malchance s’en mêle… Puis ce sera l’arrivée de Philippe, et sa belle Mustang bleue, accompagné pour ce périple de Dominique, et Marie-Line. Une autre Mustang, verte, celle-ci, véhiculait Dominique et Raymond. Un équipage qui ne passera pas inaperçu, nous pourrons le constater tout au long de ce périple… Une D.S blanche arrive, c’est Alain, et Isabelle, accompagnés pour la circonstance de leur fils, Victor, le benjamin de l’équipe. Une superbe 404 noire arrive… C’est Francisco, et sa femme Lucida. Puis, une rare Facel 3 débarque… Bertrand et Anne-Marie, sont au rendez-vous. Entre-temps, Joël et Janine, sont arrivés dans leur mignonne Austin Healey. Etant donné le climat de ce matin, tous les cabriolets sont, hélas, couverts ! Puis une Morgan rouge arrive, flanquée d’une magnifique malle sur le porte bagage extérieur…. Ce sont les Favriel’s . Une 404 cabriolet blanche passe en trombe sur la nationale 12…. Serais-ce la 404 de notre cher Président et de son épouse et Grégoire ? Oui ! Il sont effectivement à la bourre, et n’ont pas fait leur plein de « benzine » ! Au bout d’un quart d’heure, tout le monde est là, et nous pouvons commencer la distribution des plaques de rallye et du road-book de la journée. Accompagnés, bien sûr, de l’inévitable questionnaire de circonstance. On accroche les plaques sur les voitures, et…. Moteur… Départ ! ! ! Il est 8 heures. Afin d’oublier les encombrements de la périphérie parisienne, nous avons opté pour un contournement par Ablis, Etampes, puis arrêt café à Fontainebleau. Lors de cet arrêt, déjà les « Ricaines » sont à la traîne, ayant eu, de concert, quelques ratés d’allumage… Signes avant coureurs ? ? ?
Après cet arrêt au Château d’Ancy le Franc, nous nous dirigeons vers nos voitures, lorsque nous entendons des hurlements d’horreur ! Ce sont Jean-Max et Marc qui venaient de découvrir que leurs voitures avaient été prises en ligne de mire, et avaient essuyé un « tir groupé » de pigeons indélicats et quelque peu « indisposés ». Au vu du nombre de mouchoirs en papier qu’ils ont dû utiliser, on était en droit de se poser des questions sur l’état de santé de ces oiseaux ! D’autres auront plus de chance, ces volatiles semblant préférer les courbes sensuelles de la Traction et de la Morgan ! C’est donc un groupe amputé de deux Mustang qui se rend au rendez-vous du pique-nique sur les bords de l’Armançon..
Puis nous repartons en direction de Pontarlier. Ponctuée de quelques arrêts essence, besoins personnels, la route se poursuit tranquillement avec une pause « boisson » à « Salins les Bains ». La troupe se retrouve autour d’un bon demi. Tradition oblige… Et une boisson chaude pour les équipières des vaillants pilotes. Les 50 derniers kilomètres qui nous restent à parcourir seront faits sous des trombes d’eau, et avec de sévères montées. Un certain propriétaire de Traction, malgré la vaillance de sa monture, aura quelques problèmes avec les 6 volts de ses essuie-glaces. Et en étonnera plus d’un par la cadence imposée à sa voiture… Cette Traction…. Epatante ! !
Distribution des chambres, brin de toilette, et hop ! Apéro ! Le dîner suivra dans une belle salle du restaurant mise à notre disposition. Et oh ! Apparition…. Nos Mustang’s arrivent ! Flapis, mais en bonne santé, et leur voiture réparée. Nous trinquerons à leur santé. Le dîner se passera dans la bonne humeur générale. Distribution des réjouissances du lendemain…et dodo ! Demain, lever de bonne heure, car d’autres aventures nous attendent.
Péripéties Jurassiennes en MUSTANG. "Commentaire de Dominique" Avec Marie‑Line, nous décidons de partir pour la Virée Jurassienne avec notre ami Philippe qui part seul avec sa Mustang. Nous laissons notre Hérald au chaud à la maison. Ce jeudi 5 mai, nous retrouvons toute l'équipe sur le parking Champion d'où le départ est prévu aux environs de 7h 15. Top départ. Tout le monde se suit, direction Fontainebleau. Mais à peine passé Rambouillet le moteur de la Mustang se coupe en pleine ligne droite Plus aucun voyant, plus de jus, plus rien... Notre virée commençait bien ! Capot levé, nous touchons les fils à droite à gauche….Ca démarre ! Pourquoi ? Jusqu'à quand ? Dominique, qui est aussi avec une Mustang, nous rassure en disant «cela arrive c'est un problème électrique ». Merci Domi ! Nous reprenons la route avec tout le groupe jusqu'à Fontainebleau. Sympa, l'effet sur les gens, toutes ces voitures anciennes. Arrêt café ou bière pour certains. Je ne citerai pas les noms… C'est reparti direction Sens. Les deux Mustang’s partent les dernières ; Philippe n'en finissait pas d'arroser un arbre. Sa prostate lui joue un tour…, Ah l'effet de la bière! Après une demi‑heure de route Philippe ne voit plus la Mustang verte dans son rétro. Nous faisons demi tour, et au loin nous apercevons la belle Américaine, capot levé, Dominique et Raymond, nez dans le moteur, en train de nettoyer la tête de delco pour des problèmes de ratés. ( vive la Mustang). Ça redémarre. Du coup, nous laissons Dominique passer devant avec Raymond comme copilote… (bonjour le copilote !). Il nous fait rentrer dans Sens. Pour en ressortir c'est la galère. Enfin, nous retrouvons la nationale qui a un air de déjà vu…Pour cause ; nous revenions sur nos pas ! Je demande à Dominique par téléphone,- pas avec celui de Philippe ( il ne connaît pas le portable, ni la carte bleue d'ailleurs -n'est ce pas Philippe ?-) de s'arrêter pour regarder la carte qui est dans le coffre,( très pratique)! Nous nous arrêtons devant un pavillon où un homme jardinait. Il vient vers nous avec un énorme sourire…Il fait partie du club Mustang !!! Et nous ouvre la porte de son garage pour nous montrer la bête. Après une demi heure de discussions sur les Mustang’s, il nous indique la route. Nous aurions pu rester plus longtemps, car il était 11h3O, et sa dame nous conviait à boire l'apéro. Mais vous nous connaissez : « pas de ça chez nous !»... Bien sur demi tour, direction Sens. On a fait environ 30 kms de plus ! Merci Raymond !!! Avec Philippe nous passons devant, carte sur les genoux. A 5 kms de St Florentin, la Mustang de Dominique cale au stop, Elle ne veut plus rien savoir ! Nous voilà de nouveau tous les cinq, capot levé, à contempler le V8. ,C'est beau, c'est reposant…Pas un bruit en pleine campagne. Nous commençons par démonter le carburateur avec des outils de fortune, Philippe ; aucun outil dans le coffre et Domi pas mieux… Bonjour les têtes de vis et gicleurs à la pince !!! Carbu nettoyé, la bête ne veut toujours rien savoir ! Réglage vis, contrôle arrivée d'essence, bougies, remplacement du condensateur (seule pièce de rechange dans le coffre de Domi) toujours rien ! Un gars du coin s'arrête, nous dit «vous avez essayé la bobine ?», Ni une, ni deux, il démonte celle de sa voiture : une Ford bien sûr, mais Sierra, pour la mettre sur la Ford, mais Mustang, toujours rien. ! Un motard sympa, nous propose d'aller chercher des câbles, car la batterie commençait à donner des signes de faiblesse. Il nous dit: «vous n'aurez qu'à les mettre dans le fossé avant de partir». Il y a quand même des gens qui ont confiance. Surtout quand on voit les têtes de truands de mes alcooliques… euh ... Acolytes ! Pardon ! Au bout de 2 h 3O environ de démontages, remontages (et une seule bouteille de rosé), nous nous apprêtons à appeler l'assistance et à continuer notre périple à cinq dans la Mustang de Philippe, plus les bagages… Nous nous serions retrouvés très à l'étroit ! Mais enfin la bonne humeur y était toujours.
Il nous reste encore beaucoup de route pour rejoindre Malbuison, et le reste de la troupe, qui elle, avait continué sa route. Nous avons pris l'autoroute, et raté le chemin des écoliers qui devait nous amener à de beaux châteaux, Bref ! Nous sommes arrivés à l'hôtel au environ de 21h3O. Tout le monde était à table, au dessert. Bien sûr, nous nous sommes bien faits chambrer. Le reste de la Virée s'est très bien passé, et nous garderons un excellent souvenir de ce périple Jurassien. En attendant avec impatience la prochaine sortie…
Je sors du Parking pour
rejoindre les Quais, lorsque j’aperçois Françoise qui m’indique le bateau. Dans
mon empressement, je me dirige sur la passerelle humide, les chaussures lisses….
Zzzzippp Et j’arrive dans la cabine du poste de commandes sur le dos , le porte
documents éparpillé façon puzzle !!! « Dooooooucemeeeeent ! Y’a pas le feu au
Laaaaaaaaac » !!!
Et un formidable gadin pour rien, car ce n’était pas notre bateau. ! Le nôtre était déjà parti ! Merci Françoise ! Cela nous a permis de faire une petite balade dans Genève, et une dégustation chocolat… Après notre mini croisière, nous nous sommes dirigés vers notre Restaurant, sur l’Ile Rousseau où une spécialité de filets de Perches du Lac allait nous être servie. Un apéritif au Fendant, en guise de mise en bouche. Il est plus de 15 heures lorsque nous sortons de table, et sous le soleil, nous nous dirigerons vers le « Patek-Philippe Muséum » Nous sommes en retard, mais grâce à une magnifique visite, superbement commentée, bien qu’un peu écourtée, nous avons tous été émerveillés par la beauté de ces mécaniques de précision, et la finesse de ces joyaux de l’ horlogerie Suisse.
Le retour vers notre hôtel se fera par une route plus directe. Nous avons perdu quelques uns de nos amis … Puis retrouvés. Le passage de la frontière Helvètico-Française se fera sous des hallebardes…. Nous rangeons les 12 voitures au garage, non sans ameuter le voisinage… Ils ont de la voix, les Beynois ! Petite toilette, et hop !!! Direction le dîner pour une soirée fondue Jurassienne.
Il est 7h et demie, lorsque nous prenons notre petit déjeuner dans la salle à manger. Un magnifique buffet est dressé pour l’occasion. Nous sortons les voitures du garage, et c’est parti en direction du Val de Mouthe « la petite Sibérie Française », et à nouveau des routes du Lac de Joux sur l’autre rive, pour une visite de la Boissellerie de Bois d’Amont, et la Fromagerie Arnaud, au Fort des Rousses. Ce matin, le temps n’est pas trop mauvais. Un coup de trompette bien timbré se fait retentir… C’est le musicien du Mustang’s Club allias Raymond, qui porte, avec Dominique, un masque digne des gang’s de Chicago ! Sacré Raymond ! Pour un peu, on ne l’aurait pas reconnu ! Bon nous partons, et emporté dans mon élan, je me trompe de route… Bien m’en a pris, car au moment de faire demi-tour, nous nous apercevons qu’une brebis manque à l’appel. Il s’agit des Patrone. Où sont-ils ? Sur ce, je laisse la troupe filer, et je repars à l’hôtel.
Nous repartons vers Les Rousses, où le restaurant du Gai Pinson nous attendait. Nous y avons mangé comme des rois. Bu comme des princes, et ri comme des enfants ! Raymond, toujours fidèle à lui-même n’a pas manqué de nous démontrer son savoir faire, avec au programme : comment faire tenir une petite cuillère sur son nez, ou encore avec une mémorable imitation de motard.
Notre guide, très couleur
locale, repus autant aux fromages environnants qu’aux commentaires spontanés de
nos congénères, nous attendait pour nous initier à une visite qui n’allait pas
manquer d’intérêt. Nous avons tout appris en matière de Comté : de la confection
de la pâte, jusqu’à la fermentation.
Après avoir chaussé des godillots de Schtroumpfs en plastique bleu pour l’hygiène, la visite continuait par la traversée d’une portion de l’un de ces innombrables couloirs tapissés de fromages en cours de fermentation. Etonnamment, rares sont ceux qui s’y sont attardés en raison de l’odeur qui y atteignait son apogée et qui nous a immunisé pour tout le reste de la visite. Visite qui s’est prolongée avec une dégustation de deux « saisons » de Comté, accompagnée d’un petit Vin Jaune bien gouleyant. Quelques achats de fromages furent faits sur la place, et notre guide, fan de Mustang, se laissera conduire pour quelques tours de roues dans l’enceinte du Fort par nos amis Dominique et Philippe. Nous avions prévu la visite de la Cascade du Hérisson, mais le spectacle de la chute d’eau, n’allait pas plus loin, que le bout de nos essuie-glaces ! Donc, retour à l’hôtel, où d’autres festivités nous attendaient.
Un apéritif nous sera servi au restaurant, puis le dîner dans la grande salle à manger. Belles nappes, beaux verres, beaux couverts… Nous sommes aux Anges ! Vers 11h30, après cette dure journée, extinction des feux, sauf bien sûr, pour certains, qui se dirigeront vers le bar pour une ultime petite consommation ! Pom, popopom Pom Pom … Bonne nuit les Petits ! Faites de beaux rêves !
Quelques uns ont, à nouveau, le courage de décapoter à la fois pour ne pas rester frustrés de n’avoir quasiment pas pu le faire de tout le séjour et aussi parce que le temps se calmait enfin. Quelqu’un, qui par contre, avait bien du mal à se calmer, c’était Jean-Max ; qui n’arrivait pas à défaire la dizaine de boutons pression qui fermait sa capote. Au moins, elle ne risquait pas de s’envoler. ! ! ! Plus ça allait, plus ça restait coincé, et plus Jean Max criait fort et s’énervait sur tout ce qui pouvait bouger sous les yeux hilares de « Madame », visiblement habituée à attendre le calme après la tempête.
Enfin, quelques uns termineront cette Escapade Jurassienne en beauté par un banquet Gaulois final ! : « Amenez les sangliers, et la cervoise ! » Alain, avec la participation amicale de Pierre.
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