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Test de fiabilité réussi à PierrefondsC’est avec un peu d’appréhension et quelques inquiétudes que je me suis inscrit au rallye d’automne du 2 octobre dernier. Le programme semblait alléchant d’autant plus que ma Fiat 500F de 1971 fraîchement restaurée, nécessitait un sérieux test de fiabilité. Achetée il y a 2 ans chez TBR
dans un bon état, la voiture demandait toutefois une restauration complète de la
carrosserie et de la mécanique. C’est en mars 2006, que je confie ma voiture à
Alain, un mécanicien et carrossier talentueux.
En 3 mois, la voiture a été démontée et mise à nu pour un sablage complet de la caisse qui ne laissait apparaître que quelques perforations au niveau des bas des ailes avant et arrière. Les travaux ont débuté par la carrosserie qui a subit un traitement anti-corrosion, d’un redressement de toutes ces bosses qui dévisageaient la bouille sympa de l’auto, et d’une nouvelle peinture rouge Ferrari. Quant à la mécanique, le moteur qui avait parcouru 72000 km a été déposé, révisé, repeint et fiabilisé. Les arbres de transmission, les montants de fusées et les amortisseurs, ont été remplacés. A la livraison, mon excitation et celle de ma petite famille, notamment mon fils de 2 ans était palpable. Nous avions hâte de partir et de profiter des dernières belles journées d’été sur les routes du Vexin et autres endroits magiques. Toutefois avant de s’aventurer dans de telles contrées, il fallait reprendre quelques réglages de carburation et remplacer un maître cylindre pourtant neuf mais défectueux. Octobre 2006, Le rallye d’automne arrivait à point d’orgue pour profiter de l’ultime sortie de la saison et ainsi tester la bête. Je motive la famille pour m’accompagner mais sans succès : 300 Km de petites routes en pot de yaourt requiert une certaine passion mais non partagée ce jour là.
La journée s’annonçait belle mais rude. Grégoire, co-pilote confirmé, fait connaissance de la limousine et de son vaste volume intérieur. Le rangement des victuailles s’organise, 1 pot de 20 sucettes, un énorme sachet de bonbons, et accessoirement quelques sandwichs prennent place sous les sièges. Dès les premiers kilomètres, Grégoire prend son affaire très au sérieux, toutefois dans un premier temps : la rigoureuse lecture du road book et l’envie de répondre aux questions nous mettaient en confiance pour le reste du parcours. Nous découvrons les jolis villages du Vexin, ainsi que les routes vallonnées de l’arrière pays de Cergy-Pontoise. Arrivons sans encombre au premier ravitaillement « pain-patés-camembert ». Visitons le magnifique musée de train à vapeur et repartons. Entre temps, une certaine fatigue s’était déjà installée due à l’heure matinale du réveil et à la concentration requise pour cette première étape. Dés la sortie du parking de la gare, nous prenons à droite au lieu de la gauche ce qui présageait une baisse d’attention du team. En effet, nos discussions sur des thèmes variés nous éloignaient de notre but fixé : arriver premier. Heureux et rassurés de la bonne marche de la voiture, nous nous amusions à faire les pilotes WRC en nous penchant à la contre gîte dans les virages et imitant le bruit d’une F1 lors des passages de vitesses. Ce petit jeu nous amusait beaucoup d’autant que les virages étaient pris à allure modérée. Après trois demi-tours et une brève engueulade, je téléphone à Nicolas pour connaître la situation approximative du peloton. Nous apprenons que nous sommes
derniers et que le pique-nique du midi avait déjà commencé. Des déviations dans
les villages ne nous aidaient pas à rattraper notre retard, bien au contraire.
Nous sommes arrivés au « bivouac » 1 heure après tout le monde mais avec un
accueil des plus sympas. Applaudissement et félicitations pour la performance.
Merci à tous ! Malgré notre sachet de bonbons vidé, nous prenons plaisir à déguster nos sandwichs et à profiter du calme du site pour nous reposer les oreilles. Nous racontons nos déboires et mettons en doute bien évidemment, l’exactitude du Road book. Entre-temps, je missionnais Grégoire d’échanger les quelques sucettes qui nous restaient contre des réponses aux questions qui nous manquaient. Après cette pause réparatrice, nous repartons cette fois en tête de cortège pour la dernière étape nous menant au majestueux château de Pierrefonds. Arrivé à destination, nous sommes surpris par la beauté du lieu. Un château unique mélangeant plusieurs siècles d’architecture. La visite express (due au retard de certains…) de l’édifice nous révèle toute son histoire et sa beauté.
Dix-huit heures, la proclamation des résultats et la remise des prix se déroulent malheureusement sous une pluie d’orage soutenue à laquelle nous assistons bien à l’abri dans notre auto. Grégoire garde toutefois un espoir pour notre classement, mais celui-ci se révèle bien décevant : … ?…...places sur … ?…équipages.
Bravo et merci aux organisateurs !!!!! Alexandre Michaut
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