Catherine
Laborde, Evelyne Delhiat, ont été honnies de mes pensées durant deux jours
précédant notre départ pour ce rallye « Ligne bleue des Vosges ».
Froid, neige ont été leur credo. Moi qui voulait
15-20 ° et du soleil ! Dure réalité.
Mais les dés étaient jetés et il fallait le
faire. Et la vérité nous dira que effectivement : il fallait le faire !!!
Le vendredi de Pâques, 5 heures du matin…Il
pleut, il fait froid sur la région Parisienne. C’est le jour du départ pour la
Bourse de Vagney, petit village Vosgien situé à quelques encablures de
Remiremont. Une dizaine de voitures sont attendues pour ce petit périple de 4
jours.
Je ferme le coffre de ma fidèle 404, mon ami
Daniel venu avec moi en renfort bienvenu s’installe à la place du passager, et
hop…Moteur ! A peine avions nous fait quelques kilomètres que la voiture était
transformée en aquarium, tant l’humidité et la pluie étaient tenaces. Ça
promet ! Nous retrouvons sur la route Jean-Charles avec sa 204 cabriolet…
capoté. Et nous filons vers notre point de rendez-vous habituel de nos sorties:
Le Pontel.
Je
ne vous cacherai pas que mon moral est aussi bas que les nuages en cette
matinée. Mais tous nos amis avaient répondu présents pour se lancer dans cette
aventure. Alors, on y va ?
Jean Marie, et Evelyne avec leur MG TD. Quel
courage ! Jean-Claude et Monique, avec leur Simca 1100, Gérard et Françoise,
dans leur Traction 11 BL de rallye-raid ! Jean-Charles et sa 204 susnommée,
Michel et Brigitte avec leur MGB GT, Bertrand et Anne Marie, fidèles au poste au
volant de leur HK 500, Gérard et Nadine avec leur dernière acquisition ; un
superbe coupé Mercedes 220 SE…. Et John et Monique prenant les commandes d’une …
Peugeot 405 !!!! La Porche ayant décidément quelques gènes d’Arlésienne, ou de
Nessie ! Mais nous ne leur en tiendrons pas trop rigueur. L’important n’est-il
pas de participer ? Les présentations sont faites, et je pense que vous avez
remarqué que beaucoup d’entre nous sont des nouveaux venus pour ces rallyes
longue distance. Bienvenue à eux !
Distribution des feuilles de route, des plaques
de Rallye. Et nous partons.

En ce vendredi Saint, les gens travaillent encore. C’est ainsi qu’il nous faudra
2 heures pour arriver à traverser la région Parisienne et nous retrouver sur le
péage de l’autoroute A5. Ce fut une horreur ! Point trop pour nos coupés et
berlines relativement étanches, mais surtout pour Jean-Marie et sa pauvre petite
MG de 1952 lancée à l’assaut des 35 tonnes, des encombrements matinaux, et des
éléments déchaînés. Je crois que nos pensées qui convergeaient vers lui ont dû
l’aider, mais bravo à toi, Jean Marie, d’avoir résisté. De plus, en raison des
ronds-points, des bretelles, et des files ininterrompues de voitures, nous nous
perdons. Téléphones en tous sens… Et nous finirons par nous retrouver au
péage de l’A5.
Le MG arrive, et nous voyons sortir un Jean-Marie
crevé et furax ! On peut aisément le comprendre. Mais sa bonne humeur, et sa
gentillesse reprendront vite le dessus. Nous reprenons nos esprits avec café et
madeleines. Il est 10 heures, et nous devons retrouver Jacques, et sa Traction
familiale à Nangis. Gérard et Françoise s’étant trompés de route le rejoindront
avant nous. Une quinzaine de kilomètres et nous quittons l’autoroute.

Direction
Nangis, où bien sur, nous ne trouvons pas trace de nos deux Tractionistes… A
nouveau les téléphones crépitent (à ce sujet, je voudrais remercier Daniel
d’avoir bien voulu me seconder dans le rôle de co-pilote et « secrétaire plus »)
et finalement nous nous retrouverons à une courte pause, juste avant Troyes.
Ouf ! Le ciel se noircit, et nous essuyons de nombreux grains de pluie froide,
mélangée de grésil. Nous traversons Troyes, par la déviation, et roulons vers
Bar sur Aube. A Lusigny sur Barse, proche de l’endroit où nous devions
pique-niquer ??? Une averse de neige fondue nous retient dans les voitures… Avec
Daniel, nous avi
sons
un auvent, hélas trop étroit pour nous contenir, et une boulangerie, fermée,
nous tourne le dos. Nous voyant accolés à la vitrine, deux charmantes
boulangères nous demandent ce que nous désirons… Juste nous abriter pour pique
niquer... Là-dessus, l’une d’entre elles compose un numéro, et appelle le
petit bistroquet du coin. Pas de problème, moyennant quelques consommations
liquides, ils vont vous recevoir avec vos pique-niques. Joli coup non ? Il y a
encore vraiment des gens serviables. Ce fut donc un moment de repos bienvenu,
pour
nous
ressourcer, et affronter la suite des évènements. Car entre temps, la 204 de
Jean-Charles manifestait quelques difficultés au niveau de la boite à fusible et
les essuie-glaces ne marchaient plus ! Embêtant sous les bourrasques de
neige. Donc, après nous être restaurés nous repartons. Les kilomètres
s’alignent, nous faisons une escale devant la croix de Lorraine à Colombey les 2
églises, et c’est par un froid cinglant que Michel aidé de Gérard opèrent une
réparation de fortune sur la boite à fusibles de Jean-Charles. Réparation qui
s’avèrera payante, car les essuie-glaces n’ont pas failli à leur tache pendant
la durée de notre périple.
Nous passons Bourbonne les Bains, avec sur
les bas-côtés de la route, de la neige fraîchement tombée. Puis, St-Loup,
Luxeuil les Bains, et nous nous dirigeons vers Faucogney, et le Col du
Mont de Fourche pour redescendre sur Rupt sur Moselle.

Il
est environ 17h30, lorsque nous entamons l’ascension du col du Mont de
Fourche. La neige est omniprésente en bas du col, et je suppose que le
sommet doit être bien enneigé. Le dernier kilomètre fut épique. La 404 se
dandinant de l’arrière train, je progresse en crabe, en priant pour ne pas être
obligé de m’arrêter ! Derrière moi,
les
autres voitures semblent mieux éduquées que ma Sochalienne… Et nous arrivons au
sommet du col ! Ouf ! Sauf, sauf, la Facel de Bertrand et Anne Marie, qui
déclare forfait, faute de lancée et qui patine à qui mieux mieux 100 mètres
avant le col. Une petite séance de poussette par Daniel et moi-même, et c’est
reparti. Séquence photos dans ce décor irréel et magique. La neige blanche, les
sapins croulants sous la poudreuse... Quel spectacle ! Tellement inattendu, que
le sourire est sur tous les visages. Nous avons notre Monte-Carlo
Historique…dans les Vosges !
Et c’est la descente sur Rupt / Moselle, et le repos mérité pour nos chères
Anciennes. Nous arrivons à l’hôtel. Les chambres sont distribuées
Nous en profitons, Daniel et moi pour remonter
chez moi, remplacer la « 404 olé - olé » par ma 2 Cv plus apte à circuler dans
la neige. De plus, le chasse-neige n’était pas passé, et je dois rouler avec un
œuf sous le pied.
Déblaiement de la neige afin d’accéder au garage,
et nous sortons enfin la Deu-deuche.
La 404, elle, ne bougera plus jusqu’au retour.
Nous
redescendons, et un bon apéritif revigorant, nous sera servi, suivi d’un bon
repas au restaurant. Il est 11 heures… nous remontons dans nos hauteurs, sans
difficultés. Et après une bonne nuit nous serons frais et dispos pour le
lendemain.
Samedi de Pâques 7h15 du matin, j’ouvre les
volets… Ligne blanche des Vosges ! Il a encore neigé cette nuit.
Comment vais-je gérer les itinéraires et la journée ? De toute évidence, le
road-book remis la veille à nos voyageurs n’est plus d’actualité, les petites
routes prévues étant recouvertes d’un épais manteau blanc ne sont pas
praticables avec nos voitures. Il va falloir s’adapter.
Mais ce matin, direction la Bourse de Vagney. Et
en 2 CV. Las, la neige étant tombée sur une couche de glace rend la petite route
de la Rosière quasiment impraticable sans équipements. La 2 CV hésite sur les
traces, puis s’immobilise. Demi-tour, et nous empruntons une autre route pour
descendre sur Rupt, chercher mes « protégés » qui commencent à s’inquiéter.

Après les retrouvailles matinales, nous partons vers Remiremont en file indienne
jusqu’à Vagney, où nous sommes attendus. Toutes les voitures entrent dans
l’enceinte réservée aux véhicules anciens, sauf… John… Evidement, en 405…. On
sort du lot ! Il est environ 10 heures, et nous avons 2 heures et demie pour
chiner et regarder les voitures exposées. Mais le temps n’est vraiment pas de la
partie, et beaucoup de stands ne sont pas couverts. Quelques mots sur cette
bourse de Vagney où quelque 250 exposants sont présents. Il s’agit de la 2ème
bourse de l’est de la France, après Reims. Elle se déroule tous les ans lors du
week-end Pascal. L’organisation est réglée comme un métronome et tout se passe
dans les meilleures conditions. Chapeau au Club Rétro loisirs Ligne Bleue.
Mais
comme le temps n’est pas au beau fixe, nous nous réfugions, un peu glacés dans
la salle des fêtes où était servi un bon vin chaud bien revigorant !
Il est aux environs de 12 heures 30. Nous nous préparons à gagner Gérardmer afin
de déguster une bonne choucroute de circonstance à la Taverne. Nous nous garons
sur le parking de la Gare, et nous laissons guider par les effluves délicieux de
la choucroute. Une grande table nous attendait et la salle nous était réservée.
Génial, non ? Service hyper sympa, bonne cuisine. La bonne humeur de notre
groupe se laissait deviner.
Après
ce bon repas, quelques emplettes furent faites par les dames ; direction
Linvoges et son linge de maison, et par quelques connaisseurs viticoles chez
Wolfberger pour quelques bouteilles. Le plein d’essence pour certaines voitures,
et nous repartons. Par le chemin des écoliers et malgré les bourrasques de
neige, nous arrivons à nous frayer une route.
Jean
Marie, et « Mère-Grand » surnom donné à sa MG, éprouve quand même quelques
difficultés avec ses essuie glaces, car la tempête de neige fait de plus en plus
rage, et la neige colle sur son petit pare-brise. Donc arrêt, essuyage… et c’est
reparti. Jusqu’au prochain arrêt.
Et nous arrivons contents, à notre logis. Encore
une bonne journée sans anicroche…
Comme il n’est pas trop tard et que le repas ne
sera servi que vers 8 heures, nous remontons Daniel et moi, pour dire bonjour à
mes voisins. Bien nous en a pris, car le chasse neige passé dans la journée
avait rabattu une bonne congère sur le côté m’empêchant une nouvelle fois
d’accéder au garage… Fichus Ponts et Chaussées ; Je les hais ! Après cette
nouvelle séance de musculation, nous redescendons pour nous restaurer, non sans
avoir pris notre traditionnel Kir Lorrain. Il s’agit de liqueur de mirabelle,
additionnée de Crémant d’Alsace. Un délice !

Après
un bon repas, café ou infusion pour certains, une mirabelle ou une poire serait
la bienvenue. Non ? Ne sommes nous pas en vacances ? Alors profitons en. Et vers
11 heures, au lit tout le monde.
Aujourd’hui, c’est Pâques ! Compte tenu de
l’état des routes que j’avais prévu de prendre, je change une nouvelle fois mon
fusil d’épaule, (ce qui me vaudra quelques remarques de certains) C’est vrai ;
Pourquoi donner un road book la veille ? (road-book sur lequel j’ai œuvré sans
retenue pendant des heures, des jours) Pour finalement ne pas le suivre ! Fichu
climat quand même. Mais ne boudons pas notre plaisir, et comme le dit si bien
notre ami Patrice ; Elle est pas belle, la vie ? Donc aujourd’hui, dimanche,
nous faisons (un peu) la grasse matinée, avec un départ programmé pour 9h45.
Direction Remiremont, où les uns irons à la Messe Pascale, et d’autres
feront connaissance avec cette agréable petite ville pleine de charme…Et
accessoirement d’un petit café sympa, situé sous les arcades qui nous abritera
pour un vin ou chocolat chaud.
Vers 11h30, nous laisserons la cité de St Romaric
et des Chanoinesses pour nous diriger vers la petite station de ski de Ventron,
située entre 1000 et 1200 m d’altitude. C’est la raison pour laquelle Jean Marie
et « Mère Grand » ne sont pas de la partie. Jean Marie est à mes côtés dans la 2
CV, Daniel ayant pris place à l’aerrière. Evelyne, la femme de Jean Marie sera
pilotée par Jean-Claude et Monique en Simca 1100. En moi-même, je me demande
quand même si je vais pouvoir grimper le col pour accéder à la station.
Ayant pris les précautions d’usage en téléphonant
pour savoir si la route était bien dégagée, nous nous engageons dans la montée.
Un paysage grandiose, digne des plus belles cartes postales s’offre alors à
nous. Arrêt photos obligé. 
Et
nous repartons en direction de la station, et plus précisément pour nous vers le
restaurant des Buttes à l’Ermitage (sans « H », merci Jean-Claude) du Frère
Joseph. La station a fait le plein de skieurs, venus nombreux pour profiter de
cette neige tardive et inattendue. Et nous nous dirigeons vers le restaurant,ou
nous sommes réceptionnés par le maître des lieux, Mr Leduc, petit neveu de
Thérèse Leduc, (4ème place olympique à Squaw Valley en 1960).
Nous prenons place dans la superbe salle à
manger, revêtue de boiseries, et éclairée par de grandes baies donnant sur les
reliefs
et sapins enneigés… C’est magique et superbe.
Apéritif, suivi d’un excellent repas, servi avec
style et amabilité. Nous sommes aux Anges.
Et 14h30 sonnent le moment pour nous de repartir.

J’ai
choisi, vu l’état des routes qui ne me semblent pas trop mauvaises quand même,
de corser un peu le parcours… Il ne faut pas les laisser s’endormir !!! Donc,
Col d’Oderen, suivi du Col du Bramont, redescente sur la Bresse, et remontée sur
la Col de la Schlucht… Beau programme non ? Apparemment, tout le monde à l’air
ravi, et ne manifeste aucune réprobation. Ahh ! Ces Beynois ils sont vraiment
super !
Le Col du Bramont est avalé sans problème,
culminant à 650 mètres. Nous redescendons sur Kruth, en Alsace, où nous croisons
dans les prés enneigés un troupeau d’aurochs,*. Nous remontons le Col du Bramont,
qui, lui, toise les 900 mètres. Les derniers kilomètres sont franchis dans des
conditions magnifiques, et les « Spéciales » du Monte Carlo n’ont rien à nous
envier. Je mène la danse dans la 2CV, suivi par Jean-Claude, Bertrand,
Jean-Charles, et les autres… La couche de neige s’épaissit et nous décidons avec
Daniel de se garer sur le côté et laisser passer la caravane. La 2CV, toujours
vaillante dans ces conditions saura bien jouer les voitures-balai.
Et
nous retrouvons tout le monde au sommet du col. Petite pause.
Et nous entamons la descente sur la Bresse. Il faut quand même dire que les
conditions météo ont limité la circulation. Ce qui rend notre parcours des plus
agréables. Dans la descente, une idée me traverse l’esprit… Ouvrons la capote
de la voiture afin de prendre LA photo de nos voitures. Merci Daniel pour
cet exercice périlleux… J’ai d’ailleurs failli perdre ma capote !
A la Bresse, les parkings sont bondés et les
skieurs doivent s’en donner à cœur joie. Nous remontons vers la Schlucht, ou
nous espérons faire une petite promenade à pied. Peine perdue, une véritable
tempête de neige, mêlée de grésil nous tombe dessus, avec une bise polaire.
Juste le temps de mettre le nez dehors, et de rentrer dans nos voitures.
Nous
redescendons sur Gérardmer, en passant par la Roche du Diable, et le soleil
étant revenu, nous nous arrêtons au bord du lac. Séquence photo oblige,
les appareils couinent. (les appareils numériques couinent, les argentiques
crépitent)
Pour finir cette balade en beauté, et corser le
tout, je suggère de passer par la petite route du col de Sapois. Ok pour tous.
L’ascension est dure, car nous sommes toujours 3 dans la 2 CV, et la neige
recouvre cette fois toute l’étroite
route. Lorsque arrive en face de nous une Audi A6 Allroad.. genre 4X4, bien à
l’aise en principe dans ces conditions de circulation. Sauf que son conducteur,
du genre abruti, n’a pas l’intention de nous laisser la priorité, comme le code
de la route en montagne le préconise. Priorité à ceux qui montent. Et je suis
obligé de forcer le passage, avec appels de phares, et de serrer le plus
possible ma droite. Décidément, je hais les conducteurs de 4X4 ! Car ce qui
devait arriver, arriva ! Ne voyant pas les autres voitures me suivre, je fais
demi-tour, et un peu plus bas, au détour d’un virage, je vis que le gars, peu
enclin à céder la place, malgré les 9 autres voitures qui montaient, avait mis
dans le fossé Jean-Charles, Geneviève et leur 204. La roue avant ne touchait
plus le sol, et la voiture avait le ventre sur la neige. Par bonheur, nous
n’étions pas seuls, et des Vosgiens très sympas qui suivaient le 4X4 Marnais
avaient des cordes dans leur coffre. La 204 n’étant pas trop lourde, elle fut
sortie sans trop de difficultés. Heureusement, la
204
n’a pas souffert de cet incident.

Et la petite troupe repris sa route vers notre
logis pour un repos mérité.
Ce fut le dernier apéritif d’une longue lignée, -
on aurait bien continué- .et à nouveau un repas très animé et joyeux fut à
l’origine de nombreux éclats de rire. Jacques, ayant inventé un nouvel animal
rencontré plus haut*.Ne sachant pas qu’il s’agissait d’un Auroch, nous avons
parlé de bisons… Les bisons ont-ils des cornes ? Bien sur ! Mais les pigeons ?
Jacques aurait-il forcé sur le Pinot noir en clonant un pigeon à cornes ?
Jacques, si tu me lis… Ne m’en veut pas, mais nous avons tellement ri !
Et après ces instants de bonheur, tout le monde
se donna le bonsoir pour retrouver Morphée.
Eh oui, nous sommes le lundi de Pâques, et une bonne journée nous attend, malgré
l’idée du retour.
Après
avoir fermé la maison, ressorti la 404, je redescends sur Rupt retrouver mes
« ouailles » Derniers préparatifs pour certains, et moteur !
Sauf « Mêre-Grand » ayant trouvé la région très
belle, et se décidant de ne pas partir… Eh oui, la MG de Jean-Marie a un
problème d’allumage, l’allumeur, n’étant plus de première jeunesse, ainsi que
les fils de bougies.
Démarrage à la poussette, on s’époumone, on tire,
on pousse. Rien n’y fait. Une corde est tirée et John avec sa 405 (il faut bien
que les jeunes servent à quelque chose) remorque la MG dans l’espoir d’un
hypothétique
démarrage. C’est donc grâce aux talents joints de Gérard et Daniel que
Mêre-Grand va retrouver ses esprits. Ouf ! Et nous partons en direction de
Sandaucourt, Petit village proche de Contrexéville où Mr COGNET, un passionné de
Panhard nous attend pour une visite de sa collection privée. Avec ces
péripéties, nous arrivons un peu en retard, mais le spectacle qui s’offre à nous
en vaut la peine. De magnifiques, et rarissimes Panhard sont garées dans une
annexe du château de Sandaucourt. DB le Mans, CD, PL 17 cabriolet, PL 17
Pick-up, Panhard Levassor, sans soupapes, Panhard Dynamic, Dyna X54 break,
Quelques camions, et un Triporteur à mécanique
flat-twin témoignent de la richesse de cette collection. Enfin, dans un autre
local, un étonnant tracteur viticole à mécanique Panhard est exposé. Une petite
visite du château 16ème siècle, et nous prenons congé du maitre de
lieux, le remerciant de son chaleu
reux
accueil et de sa patience à répondre à toutes nos questions de passionnés de
mécanique. Nous avions prévu de nous restaurer une nouvelle fois dans un petit
bistrot de campagne, recommandé par Mr COGNET. Des plateaux Pique-nique avaient
été préparés par notre hôtel, et nous débarquons avec ceux-ci dans la salle de
ce petit restaurant ! Nous sommes reçus par un ours !!! Heureusement, sa femme
est plus loquace, et nous accueille avec le sourire. Nous achetons des
bouteilles de vin, et nous déjeunons. Une sorte de café tachera de nous
maintenir éveillés pour la route du retour. Amateurs de bonnes petites adresses…
A oublier. Tout en retenant quand même qu’ils n’étaient pas obligés de nous
accueillir. Echanges d’adresses…Les « Au revoir » nous laissent un moment de
tristesse, car il faut bien le dire ; nous avons passé un excellent week-end !
Etonnant, inattendu, imprévu, mais chaleureux, amical, et animé. Cette première
« Hivernale Beynoise » laissera de bons souvenirs.
Et
nous repartons en direction de Paris, avec une véritable tempête de neige, les
uns par l’autoroute, les autres par la nationale...
Retour sans problèmes pour chacun d’entre nous.
Mission accomplie.
Vivement notre prochain voyage !

Alain HOCHE



Un grand merci à Nadine, Gérard, Geneviève, Jean
Charles et Daniel pour le crédit photos.
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