Les Anciennes Beynoises

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L’Escale Atlantique

Après les Vosges, le Jura, Les Côtes d’Armor, l’Auvergne, La Charente Maritime, les Alpes, et l’Alsace, nous voici pour cette année, partis vers la Bretagne Sud, et la Loire Atlantique.

Pour cette huitième édition de nos escapades, nous ne compterons pas moins de 40 personnes réparties sur 20 voitures. 

En ce jeudi 2 juin nous retrouvons donc notre « noyau dur » de voyageurs au long cours, avec quelques petits nouveaux. De plus, nous retrouverons sur place des « autochtones » qui nous suivront dans nos parcours et visites touristiques.

Il est donc 8 heures sur le parking du Pontel. Et après la distribution des plaques, des feuilles de route, nous partons à l’heure. – un peu matinale pour certains dont je tairai le nom (ils se reconnaitront)-.

Une petite surprise, cependant avec l’arrivée d’une « Yougtimer » en la présence de Monique et John, au volant d’une belle BMW 730i de 1989. Décidément, avec nos « British », on n’est jamais au bout de nos surprises.

.Et notre petite colonne de 16 voitures commence à faire route vers le large. Environ 1h30 après le départ, notre traditionnelle pause-café-croissants nous arrête peu avant Nogent le Rotrou. Une demi-heure bienvenue pour lever quelques capots, et discuter autour d’une petite collation.

Et nous repartons, non sans, pour quelques-uns d’entre nous, avoir décapoté nos cabriolets. Un magnifique soleil commençant à darder ses rayons. Quelques-uns ont le pied plus lourd que d’autres, mais pour une fois, je constate que notre chenille ne se démet pas trop. Et nous arrivons par petits groupes à notre point de ralliement pour le fameux pique-nique. Et c’est sous un beau soleil, voitures garées à l’ombre que nous sortons notre matériel de parfait pique-niqueur. Nous sommes rejoints quelques temps plus tard par nos « marmottes » Les familles Michaut et Pépin réunies à qui nous disons bientôt au revoir, car il est près de 14 heures, et il nous reste une petite moitié de route à faire.

Les départementales rectilignes du Maine et Loir, et de la Loire Atlantique se suivent, traversant parfois des villages désolés, où nous ne rencontrons pas âme qui vive. Où sont-ils passés, ces villageois ? Nous sommes en jour férié, mais tout de même, cette sorte d’exode rural nous attire l’attention.

Après quelques petits bouchons sur la voie rapide aux approches de St Nazaire, nous arrivons enfin, vers 17 h, par groupes épars à notre point de chute, au domaine de Port aux Rocs, au Croisic.

 

 

Nous prenons possession des lieux, et nous nous retrouvons ensuite vers 19 heures pour un pot d’accueil. Mais auparavant, une balade pédestre sur la côte sauvage s’impose.

 

 

 

 

Et nous nous retrouvons dans une petite salle de réception pour faire connaissance mutuellement avec propriétaires du Domaine. Petits dialogues suivi par un superbe plateau d’huitres servies avec Kir Breton, et Kir traditionnel.

 

 

 

 

Coïncidence bienvenue pour nous, ce jeudi de l’Ascension est aussi la journée de repas festif pour le restaurant. Nous avons donc droit à un 2nd apéritif, suivi d’un duo moules-frites à volonté Hummm ! C’est nos Ch’tis qui sont contents !!! 

A la fin du repas, une sorte de jeu d’adresse local avec des galets donnera l’occasion à certains d’exercer leurs talents de pointeurs. Mais la plupart, fatigués par ces kilomètres au grand air, rejoindront leurs appartements respectifs pour une bonne nuit.

Ce matin, le soleil est au Zénith, et nous avons rendez-vous à 11h00 à l’Océarium du Croisic. Nous avons donc un peu de temps libre pour vaquer à des visites diverses dans le Croisic. Par petits groupes, nous arpentons donc ce joli port de pêche. Ses ruelles, ses maisons à colombages, son église, sa criée, et son port de plaisance… Cela sous un soleil éclatant, avant de se retrouver tous devant l’Océarium.

Nous entrons, et nous retrouvons face à un gigantesque complexe où toutes les espèces de la Faune Marine, tant  Océanique, que Méditerranéenne se trouve présentée.

Aux alentours de 11h30 a lieu le déjeuner des manchots ! Et c’est ainsi que nous nous retrouvons dehors, à proximité d’une espèce de grande piscine, agrémentée de quelques rochers et grottes destinés à accueillir ces drôles d’oiseaux marins

La visite se poursuit avec en point d’orgue les bassins des requins, et le passage dans le fameux tunnel « sous la mer ».

Il est 12h45 lorsque nous nous retrouvons tous autour d’une bonne table, au Neptune. Ce restaurant situé sur la Côte Sauvage du Croisic possède une petite salle à manger très basse de plafond… Dès notre arrivée, une envolée de décibels a littéralement empli l’espace. On a mis de l’animation ! Repas excellent, et nous nous dirigeons ensuite pour une petite virée dans le Pays Guérandais, et à la découverte des Marais Salants. La route serpente à travers les écluses et les bassins naturels de rétention. Mais nous arrivons toutefois à nous retrouver à Pen-Bron, presqu’ile située juste en face du port du Croisic. Une bonne balade digestive nous fait découvrir sous un soleil de plomb un superbe paysage mêlant des pinèdes et une magnifique plage. Quelques-uns, dont je suis, ne résistent pas à l’envie de tremper les pieds dans l’Atlantique ! Les réactions au toucher de l’eau sont très diverses selon la région natale de nos amis !

Et nous repartons vers Guérande afin d’explorer les richesses architecturales de cette belle cité médiévale. Là, malgré un plan de la ville, et surtout du parking qui nous était attribué, c’est par petits groupes hétérogènes que nous allons arpenter les rues de Guérande. Pour nous retrouver à une terrasse de café, et implorer la bénédiction de l’Abbaye de Leffe !

 

Sur le chemin du retour, un petit arrêt gourmand à Batz sur Mer est prévu, à la Biscuiterie St Guénolé, avant de regagner Port aux Rocs, notre logis.

Le repas est annoncé, non sans avoir pris un bien rafraichissant kir Breton ou Traditionnel.

Il fait si beau, et la soirée est à peine commencée que je lance l’idée pour certains d’entre nous d’aller faire un tour à la Baule by night… Mon avis est rallié par une bonne moitié d’entre nous, et nous voilà partis, capote ouverte, sur la route côtière menant du Croisic  à la Baule.

Se trouver une place libre n’est pas une mince affaire, mais nous nous retrouvons à marcher sur la promenade, du boulevard de l’Océan. Nous apprécions ces instants, juste avant que nous lorgnons sur l’un des bistrots situés sur la plage… Qui a dit que l’on ne savait pas vivre, aux Club des Anciennes Beynoises ?

Et c’est vers minuit que nous regagnons notre hôtel  pour une nuit  compensatrice, méritée.

Ce matin la consigné est passée pour un réveil plus matinal. Nous devons nous rendre à St Nazaire pour la visite de l’une des nombreuses activités proposées par l’Office du Tourisme, conjointement avec les Chantiers de l’Atlantique.

De plus, l’itinéraire difficile pour se rendre sur le port de St Nazaire rend l’opération ardue avec une vingtaine de voitures sensées se suivre. Eh bien, mission accomplie ; car, non seulement, le départ s’effectue à l’heure prévue, mais surtout, chacun se retrouve à l’heure dite devant l’accueil de l’Escal’Atlantique !

Nous empruntons alors une passerelle interminable pour nous rendre dans un des locaux situés dans des anciennes cales de mouillage du port de St Nazaire. Quelques impacts d’obus et de balles sur les murs témoignent encore du lourd tribut de la dernière guerre.

Donc, nous entrons littéralement dans une reconstitution parfaite du Paquebot Normandie, avec ses cabines, ses salons, sa passerelle arrière, et même la reproduction exacte du salon de coiffure.  Avec un clin d’œil sur les coursives du « France », dédale ou se perdaient notre célébrissime adjudant « Cruchot » et la brigade des Gendarmes de St Tropez.

La visite durant 1h1/2 se clôt avec une séquence « frisson » par une évacuation dans les canots de sauvetage… Rassurez-vous, ils n’ont pas poussé le mimétisme à nous faire un plagiat du « Titanic » !!!

Après cette visite fort enrichissante, nous reprenons nos voitures pour nous diriger vers notre restaurant situé sur la Plage de Mr Hulot, à St Marc sur Mer. Là, précisément où Jacques Tati avait tourné en 1953. « Les Vacances de Mr Hulot ».

Le restaurant, bien nommé, « le France » s’ouvre directement sur la plage. Un personnel aimable, serviable et terriblement efficace, s’est affairé à nous servir un repas d’un rapport qualité-prix imbattable.

Vers 14h30, nous repartons vers d’autres horizons faits de canaux et de nature sauvage. 

La route pour nous rendre dans les Marais de la Grande Brière est une véritable toile d’araignée tissée au milieu des canaux, parsemés de culs de sacs. Et bien que je connaisse la région, nous nous trompons de chemin pour nous rendre à l’embarcadère de Bréca. Après quelques demi-tours, nous arrivons sur les lieux. Là, nous constatons que nombreux sont nos complices à avoir erré dans le dédale des petites routes. De plus, lors de la sortie du restaurant de midi, nous constatons que nos amis, John et Monique, ont fait les frais d’indélicats qui leur ont pillé leur voiture, cassant la vitre côté conducteur, et emportant un porte document contenant leurs papiers. Voilà comment on arrive à pourrir la vie tranquille des gens !

Enfin, après quelque retard, tout le monde est fidèle au poste. Deux groupes sont créés, l’un en calèche, l’autre en chaland. La promenade dans le village Briéron de Bréca nous fait découvrir la faune locale, le mode de vie des anciens habitants de la Grande Brière, et les difficultés économiques de cette région. Un récit passionnant d’une sympathique jeune guide rythmé par le pas lourd et sonore des sabots de notre jument. Lors d’un demi-tour pris un peu court, nous nous trouvons dans l’obligation de descendre de la calèche… Le timon est bloqué sous l’essieu avant. Impossible de le remettre en ligne. Notre guide appelle alors à la rescousse deux « palefreniers en chef » qui useront de leur savoir pour remettre en ligne « Coquette » et son attelage !

Puis, nous intervertissons les groupes, et nous voguons désormais dans un silence complet juste troublé par le léger clapotis du chaland, et le bruit de la «gaffe » s’enfonçant dans l’eau et les marécages. Nous sommes également sous le charme des récits de notre perchiste, qui bien que très jeune, semble visiblement connaître et aimer par-dessus tout son métier et sa région.

Quelques moustiques iront faire connaissance avec des « peaux-tendres », Malgré force crème   « Apaisyl », certaines garderont de cette balade un souvenir boursoufflé !!!

Après une halte à l’auberge de Bréca, destinée à étancher une soif  bien compréhensible avec la chaleur ambiante, nous reprenons la route du Croisic.

Nous clôturerons cette journée par le dîner à Port aux Rocs, suivi d’une petite balade digestive sur les sentiers des douaniers, sous un coucher de soleil sublime.

Depuis quelques années nous avons établi que le dimanche, dernier jour de notre voyage, serait une journée libre.

Des idées de sortie, de découvertes, de balades sont proposés à nos amis, et chacun en fonction de ses affinités se constitue sa journée «  à la carte ».

C’est ainsi que les magasins, et le marché de la Baule auront la faveur de certains, avec quelques achats de produits locaux à la clé.

Un bon restaurant suivra pour quelques-uns d’entre nous, puis nous irons découvrir d’autres aspects du pays Briéron avec le village de Kerhinet. Puis, une escapade côtière vers Piriac terminera cette journée, hélas entièrement sous la pluie. C’est aussi une des formes typiques de la Bretagne ! Ne dit-on pas qu’il fait beau plusieurs fois par jour en Bretagne ?   

Le lendemain, c’est hélas, le jour du départ, tant redouté… Mais les Cieux sont lavés, et un timide soleil brille à nouveau. Ce qui nous permet de découvrir sur le chemin du retour les petites routes des vignobles du Pays Nantais à tête découverte. Mais, une nouvelle fois, nous perdons la moitié du cortège au cours de la traversée assez difficile de Nantes.

Aux environs de midi nous nous arrêtons vers Ancenis, au bord de la Loire pour un très copieux pique-nique concocté par notre hôtel.

Et nous reprenons, vers 13h30 notre route pour regagner la région Parisienne. Voyage sans histoire, malgré une circulation assez dense.

Ce huitième opus de nos grands voyages de l’Ascension a été une nouvelle fois à la hauteur de mes espérances. Nous étions plus de 40 personnes à certains moments. Cela confirme le succès de la formule.

Ce succès tient autant dans son organisation que dans la convivialité dans lequel il se déroule.

Merci à tous les participants de partager avec nous ces merveilleux moments.

Et… A l’année prochaine !

                                                                                                          Alain HOCHE   

Merci à Monique, Jean-Claude, Gérard, Nadine, et Alain pour leurs témoignages photographiques.

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Dernière modification : 01 février 2025.