Les Anciennes Beynoises |
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Ascension 2007 - Fugue AuvergnateDouze voitures + une… Pourquoi plus une ? Parce que celle-ci, n’entre pas en ligne de compte. Il s’agit de l’Espace de Nicolas qui a choisi, « contraint et frustré » de partir en famille, Bébé oblige, avec sa familiale au long cours. Donc, treize équipages, vingt sept personnes et un couffin sont attendus cette année sur le parking du Pontel en ce jeudi matin de l’Ascension. Avec, comme destination pour cette cuvée 2007, le Cantal, et la Corrèze. Il est 7h30 lorsque je retrouve nos habitués des grands voyages des Anciennes Beynoises. Tout d’abord, Marc et Maria. Marc, vu le temps pluvieux et maussade de ce matin a prévu de partir avec sa BMW 2002. Sage précaution j’en conviens, car en plus du temps maussade qui va nous accompagner tout au long de cette journée, les routes que nous allons emprunter ne sont pas tendres pour nos Anciennes, avec des cols à gravir de + de 15%. Ensuite, arrive le duo de choc, constitué de Serge et Philippe avec, cette année Philippe aux commandes de sa Mustang. Puis Philippe et Elisabeth, au volant de la TR 6 blanche, Marc et Jocelyne avec leur TR 6 verte, fraîchement révisée, Marie‑Line et Dominique, se garent au volant de leur TR 4 jaune pâle, et un trio bien connu, composé de Christine, Christel, et Patrice, vient se joindre à nous en Triumph Vitesse. Drôle de Club multimarque, ou les Triumph sont tout de même bien représentées. Isnt’it ? Afin de parfaire ce quatuor « British », l’Austin Healey, conduite par Joël et Jeannine vient nous rejoindre. Pour faire bonne mesure, trois Peugeot sont présentes avec Lucinda et Armando en 404 SL, Christine et Franck en 205 cab’, et votre serviteur, en 504 cabriolet. Deux autres marques Françaises sont également présentes, avec Bertrand et Anne-Marie, en cabriolet Facel II, Eric et Annick avec leur fidèle 2 CV (la MGB n’étant pas totalement fiabilisée). Tout le monde est là. Nos amis Raymond et Dominique ne pouvant pas se joindre à nous, pour des raisons familiales cette année, Raymond assistera quand même à notre départ et aura la gentillesse d’apporter le café et la brioche. Distribution des plaques de rallye, du questionnaire, et des feuilles de route. Il est 8h10. Il pleut ! Nous partons !
Mais, Ô bonheur, voici que deux ou trois kilomètre plus loin, l’œil aux aguets, je repère une sorte d’auvent pouvant tous nous abriter. Clignotant, coup de frein, et hop, demi-tour. Les tables sont dressées, les sandwichs et autre salades déballées, sans oublier les bouteilles débouchées. Je vous le dis ; pour nous faire rater un pique nique, il faut vraiment de la mauvaise volonté.
La route se poursuit, au rythme incessant des essuie-glaces, et nous atteignons enfin Salers, et notre hôtel « Le Baillage » vers 18h30. Installation dans les chambres, et même suites pour certains d’entre nous, un brin de toilette, douche… et apéritif ! Pour les amateurs de gentiane, la Salers sera la bienvenue, les autres se consoleront avec un kir. Puis le repas est servi.
Il faut dire que nos hôtes ont très bien fait les choses en nous allouant un espace entièrement dédié. Nous pouvons donc libérer les décibels sans arrière pensées.
Il tombe toujours des cordes dehors, malgré les propos rassurants tenus pas les propriétaires de l’hôtel. Nous envisageons quand même une petite sortie digestive avant d’aller nous coucher. Et nous n’avons pas regretté notre choix, tant, malgré la pluie, ce village de Salers est beau. Nous rentrons à l’hôtel, et…. Au lit ! La nuit est pluvieuse… J’ai le moral dans les chaussettes, mais au petit matin, en ouvrant les volets, vers 7 heures, la pluie a fait place au brouillard, et au fond, vers le Puy Mary, un rayon de soleil éclaire cette matinée. Espérons…
Un bon coup de peau de chamois sur les carrosseries, capote abaissée, état des lieux dans le moteur… Et hop ; c’est parti en direction justement du Puy Mary.
Un arrêt à la pompe pour la Mustang de Philippe… Un parmi tant d’autres ! Nous passons devant notre restaurant, mais vu l’heure un peu matinale pour déjeuner, nous improvisons une dérive « tous terrains » Un petit chemin trouvé nous indique une chapelle située sur un sommet. Nous nous y engageons, et au fur et à mesure de notre progression le chemin se rétrécit, et quelques flaques d’eau ne manqueront pas de « maquiller » Christel, venue me tenir compagnie cette journée... Jusqu’à une belle petite chapelle, et surtout un point de vue imprenable, sur une partie des Monts du Cantal. Quelques voitures se racleront le ventre sur des bosses, mais toutes les voitures sortiront indemnes de ce mini Dakar. De plus, j’ai pu remarquer la confiance absolue que me font tous les adhérents pour me suivre, dès qu’il s’agit de crapahuter un peu… Et nous nous arrêtons à La Saintoire, pour un repas bien orchestré. Salade Auvergnate, Aligot, feront notre bonheur. Tant et si bien, que nous sommes maintenant en retard !
Après une courte visite au magasin de vente de la Tannerie, (il y avait de belles choses, mais il faut savoir résister à la tentation) nous reprenons notre route du retour sur Salers, par les petites routes, décapotés, avec un beau soleil… C’est génial ! Nous atteignons notre hôtel vers 19h30… Apéritif ; la Salers ayant un nouvel adhérent en ma personne. Suivi d’un délicieux repas. A ce sujet, il convient de souligner la qualité des prestations et l’amabilité de tout le personnel du « « Baillage ». Et nous repartons après le dîner pour notre petite promenade digestive dans le village. Il est 11 heures 30… Bonne nuit les petits !
Samedi matin. Le soleil est à nouveau au rendez-vous pour cette journée où nous allons converger vers St-Flour, et le viaduc de Garabit.
Après cette visite bien commentée, nous avons droit à la projection d’un film sur l’élevage de la vache de Salers, et une petite dégustation nous mettra en bouche avant de passer à la boutique de vente… Beau programme non ?
Afin de varier le retour, nous rentrerons par la route du Plomb du Cantal, mais curieusement, cette route, bien que plus haute que celle du Puy Mary, sera finalement moins spectaculaire et mieux « digérée » par nos Anciennes.
Mais l’heure de l’apéritif est là, et un superbe repas se profile à l’horizon. Un pavé de Salers succèdera au foie gras, et sera suivi en dessert d’un magnifique gâteau au chocolat, nappé d’une mousseline de châtaigne et accompagné d’un sorbet à la gentiane. Exquis ! Petit tour dans la cité… et au lit tout le monde ! Nous sommes Dimanche ! Pas de grasse matinée. ! Personne n’ayant émis le souhait d’aller à la messe, nous prenons donc la route vers 9 heures 15. Non sans avoir auparavant, avec Nicolas, avoir été faire quelques emplettes pour le podium des heureux gagnants du questionnaire dont le dénouement aura lieu ce soir. Les voitures partent donc, et je suis à la traîne, avec Marc qui est venu avec moi ce jour. Maria étant repartie sur Paris la veille.
Après ce petit crapahutage, nous reprenons la route vers Lapleau, et le lac de Chambon ou notre déjeuner au « Rendez-vous des Pêcheurs » était fixé. Lieu magique, idyllique, propice à la détente, au farniente et à la paresse. Un déjeuner succulent, (ça devient une habitude). Seul bémol, un service d’une longueur désespérante… Nous sommes sortis de table à 15h00 ! Café servi dans le jardin suite à une bonne idée de notre Président. Il est vrai qu’il doit reprendre la route avec femme et enfants, vers Beynes. 16h00 nous repartons en direction du site des Tours de Merle, vestiges médiévaux du 12ème et 14ème siècle situés sur une ancienne presqu’île de la Maronne. Là nous ne sommes plus que quatre équipages, Le restant de la troupe, moins courageux, ayant choisi le retour direct à l’hôtel pour se reposer. Pas sérieux tout çà !
Il ne ferait pas bon rester en panne dans ces parages… Tiens, que dis-je ? Bon, nous repartons, cette fois vers notre hôtel. Les kilomètres s’égrènent au fil des virages, et tout à coup, Marc me dit… « Tu as un bruit » étant un peu dur de la feuille, je tends l’oreille… de légers claquements se laissent entendre en provenance du moteur. Je pense à une coupelle d’amortisseur, ou une bride d’échappement desserrée. Le bruit s’amplifiant nous nous arrêtons. Capot levé… Bof … RAS ! Nous repartons. Mais au moment de passer la 4ème tout se gâte ! Un bruit épouvantable de pignons se fait entendre. Vite je reprends la 3ème,. mais je commence à comprendre que la boite de vitesse est mal en point, car au fur et à mesure des kilomètres la seconde puis enfin la 1ère accusent les mêmes symptômes. Et c’est donc en 3ème exclusivement que nous rejoignons notre hôtel, en priant le Bon Dieu et St Christophe (Saint Patron des Voyageurs en détresse) de ne pas exploser la boite. A ce titre, je remercie Annick et Eric, Lucinda et Armando pour leur bienveillante assistance, bravant le danger de recevoir des pignons en folie ! Pendant ce temps là, Patrice, parti un peu devant, est à peine mieux loti que moi ; Il se débat avec une cocotte minute Vitesse 6. La boite à eau de sa Triumph ayant pété une soudure.
Ma boite de vitesse est dans le sac, mais Patrice peut quand même espérer une réparation de fortune par l’unique garage de Salers. J’aime autant vous dire que mon moral n’était pas fameux. D’ailleurs, à l’heure où j’écris ces lignes, je ne suis toujours pas plus avancé, la boite n’ayant pas encore été démontée. Donc, dimanche soir, repas excellent, précédé d’un apéritif offert par nos hôtes, petit speech de la propriétaire des lieux, très sympathique… et remise des prix aux heureux gagnants du questionnaire. Cette année, ce seront Christine et Franck qui repartiront avec une cloche « made in Salers » ; Annick et Eric pourront arpenter les sentiers avec un bâton de pèlerin exhibant une crosse au couleurs de la race de Salers. Anne-Marie et Bertrand se délecteront enfin avec une boite de sablés de Salers. Après cette journée bien remplie, et riche en émotions… Nous montons nous coucher, non sans avoir auparavant effectué notre petite promenade digestive.
Petit déjeuner dans les règles, puis, avec Patrice, nous partons porter sa cocotte minute en réparation. Ce sera chose faite en 1 heure de temps. Je ramène ensuite la 504 au garage afin de la laisser pour l’autopsie et la future réparation. Pendant ce temps, nos amis sont déjà partis. C’est donc avec Marc dans sa fidèle BMW 2002, et Patrice Christine et Christel en Triumph (réparée) que nous remontons sur les environs de Paris. Une cinquantaine de kilomètres effectué, je signale à Marc une odeur d’essence dans la voiture, (si je n’ai pas beaucoup d’oreille, mon pif prend le relais) Normal, me di-il, on vient de faire le plein… OK ! 10 kilomètres plus loin…. ça sent vraiment l essence ! Marc !!!!!!!!! Oui !!! Y’a une fuite !!!!! Stop sur le bord de la route ! Jamais deux sans trois (203) En panne ! Mais je soupçonne Marc d’avoir tout orchestré, car au bout de 4 minutes, (le temps de fumer une cigarette pour Christel) la panne était détectée et réparée. Un embout en laiton à la sortie du carburateur, sous le filtre à air s’était desserré. Ouf ! Nous repartons. Un arrêt pique-nique reposant et réparateur sera le bienvenu sur une aire de l’autoroute, et nous atteignons enfin la région Parisienne vers 18h30. Un peu fatigué, cette année par le retour, je n’irai pas au repas du soir habituel… Mais rassurez-vous, je cogite déjà pour le prochain voyage pour 2008 ! Merci à tous les participants de cet excellent séjour. Leur joie et leur bonne humeur sont la motivation première qui m’aide à préparer ces petites escapades si sympathiques.
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