Les Anciennes Beynoises

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La Grande Vadrouille en Bourgogne

5 heures du matin ! Jeudi de l’Ascension… Au lieu de me prélasser dans mon lit douillet, je me lève d’un bond, pour aller scruter le temps qu’il fait dehors… Moui, pas mal, surtout par rapport à ce que nous avons connu ces dernières semaines !

C’est donc bien parti pour cette 9ème édition de la transhumance des Anciennes Beynoises qui va nous mener cette année en Bourgogne.

Au pays, des escargots, du pain d’épices, du Pommard, du Meursault… et toutes bonnes choses pour exciter nos papilles.

Mais toute chose n’étant jamais acquise, certains pour cause de météo incertaine, préfèreront jouer la sécurité en optant pour la solution de laisser leur cabriolet au chaud…C’est ainsi que je retrouve mes amis, Françoise et Daniel, véhiculés dans la 504 des familles !

Le point de rendez-vous avait été fixé à la gare de péage des Eprunes, sur l’A5.

Il est 9h, et une quinzaine d’équipage nous rejoint pour cet arrêt café-croissant.

5 voitures et leurs occupants jouant les électrons libres pour nous rejoindre à midi lors du déjeuner. 5 voitures moins une, et non des moindres, car il s’agit de la Facel III de Bertrand et Anne-Marie, qui déclare forfait à mi-chemin à cause d’un bruit suspect… l’histoire nous apprendra que Bertrand avait déculassé son moteur la veille du départ !!!

C’est donc (hélas) en Fiat Punto qu’ils nous rejoindront.

Et vers 9h30, notre petite troupe s’élance en direction de Sens, vite rejoints par une Porsche rouge ; celle de Jean et Eliane, qui ayant erré dans les entrelacs de la Francillienne n’avaient pu nous rejoindre à temps.

Une bonne et agréable route, qui serpente au milieu des vignes (déjà) du côté de Chablis, et longe le canal de Bourgogne… Une route idéale pour nos anciennes.

Et nous arrivons à Flavigny sur Ozerain. Classé parmi les plus beaux villages de France, cette petite cité médiévale nous accueille dans une ferme auberge pour un déjeuner des plus sympathiques. Une petite visite à la célèbre Abbaye, créatrice des fameux Anis de Flavigny, et nous repartons vers Beaune, le but final de notre villégiature.

Nous avons bien sûr quelques petites pannes, avec nos voitures…Mais ce ne sont que des incidents, et à ce petit jeu, les plus anciennes, et moins compliquées techniquement s’avèrent les plus fiables… On déplorera juste quelques problèmes de durites.

Et nous arrivons à notre Hôtel Carline, à Beaune, aux alentours de 17 heures.

Comme dirait notre ami Raymond, « jusque-là, tout va bien ! »

Mais nous avons été très sobres, et la soif se faisant sentir, quelques-uns d’entre nous émettent l’envie d’une bonne petite mousse dans le centre de Beaune ! Proposition adoptée sur le champ. Et nous nous retrouvons autour d’une « Leffe » sur la place Carnot, et au soleil !

Petite découverte de Beaune, et nous rentrons à l’hôtel pour le diner.

Un kir nous sera servi sur la terrasse de l’hôtel, suivi par un bon repas en salle.

 

A ce sujet, il faut remercier le propriétaire de l’hôtel de nous avoir réservé une salle privée, car les décibels libérés par nombre d’entre nous sont de nature à faire exploser un sonomètre des pistes d’Orly ! Les Anciennes Beynoises, çà envoie !

Distribution de la feuille des activités pour le lendemain, petite balade digestive pour certains, et… Au lit !

Cocorico ! Non, le coq a surement déjà chanté lorsque nous nous levons !

A ce sujet, je crois avoir fait des heureux, et surtout des heureuses, car nos horaires ne sont pas trop matinaux.

Nous sommes attendus aux Hospices de Beaune à 10h30. Et la municipalité de Beaune nous a réservé la Place des Halles pour mettre nos autos en pôle position. Bien vu.

C’est donc après un bon petit déjeuner, que nous faisons briller nos carrosseries, que nous vérifions les niveaux, et que nous démarrons vers le centre de Beaune.

Nos 19 voitures remplissent en éventail la Place des Halles, avec la belle Porsche 356 de Jean-Claude et Dominique mise en exergue. Top !

Après avoir pris soin de mettre des protections contre les incontinences de nos Vieilles, nous arrivons avec les compliments de notre guide, dans l’enceinte de l’Hôtel Dieu. Et nous sommes en avance ! 

Notre guide, vraiment érudite, sympa, nous fait faire une visite enthousiasmante de l’hôtel Dieu, anecdotes à l’appui, et la qualité de sa prestation il faut le dire a été aidée par un système de micro-casques individuels particulièrement au point. Une visite magnifique à recommander.

Il est 11h45, et nous ressortons vers nos voitures, pour constater que les Beaunois s’intéressent aux voitures anciennes. Beaucoup de monde autour de nos voitures.

Les discussions vont bon train, et, surprise, en voyant Rémy, le « délégué Bourgogne » de l’Amicale 504 arriver pour un petit bonjour amical. Un grand merci à Rémy, car il a appuyé notre demande de stationnement à la Mairie de Beaune.

Et nous démarrons vers Meursault, distant de quelques kilomètres pour un déjeuner à « La Diligence ».

Apéritif, repas (service un peu long !) Mais, comme dehors, le temps est maussade… Nous sommes heureux de savourer les spécialités de la cuisine Bourguignonne. Et vers 15 heures nous repartons en direction des vignes, et des nombreux villages aux noms évocateurs.

Mais en sortant du restaurant, une forte odeur d’essence semble provenir de la Porsche de Jean-Claude… En s’approchant de la voiture, le doute n’est plus permis : la Belle a « pissé » la moitié de son réservoir ! Une nuée de « mécanos » se rue sur la voiture (ils étaient en manque !) verdict : encore une durite desserrée, après le filtre à essence. Pas grave, mais cela aurait pu avoir d’autres conséquences sur un lieu public. Je vous laisse imaginer…

Après cet intermède, la caravane s’ébroue… vers le mont des 3 Croix, sorte de colline culminant à 800 mètres, où l’on peut jouir par beau temps d’un superbe panorama.

Nous laissons nos voitures quelques centaines de mètres plus bas, et continuons à pied. Une sorte de balade digestive bienvenue. Ascension, sous le soleil, retour sous un petit crachin.

Puis nous repartons, hélas sous la pluie vers Beaune, en passant par le célèbre village de la Rochepot, avec sa célèbre côte, sur la N7,  tant redoutée par les routiers dans les années 50 et 60, et son non moins célèbre château. Arrivée à Beaune, pour visiter les Caves Patriarche.

Nous sommes cette fois en retard, faute à des encombrements dans le centre de Beaune. La 404 d’Armando n’a plus de marche arrière, faute à une biellette allée vivre sa vie…Mais nous pouvons commencer la visite  des caves. Hallucinant ! Nous traversons les centaines de mètres de caves, où des milliers de « flacons » sont entreposés, en attente de vieillissement. Certaines niches sont louées à des restaurants renommés, d’autre à des particuliers fortunés…. Et nous arrivons dans une grande salle voûtée.  Nous aurons droit à une mini conférence sur les cépages, les méthodes de vinification, pour arriver à une dégustation de 8 crûs de Bourgogne. Allant du Bourgogne Aligoté au Pommard, en passant par le Gevrey-Chambertin ou le Pouilly Fuissé, si cher à Marc !!!...

Après cette visite « goûteuse » nous passons à l’acte, en replissant quelques coffres de nos voitures… Obligatoire, me direz-vous !

Et c’est le retour à l’hôtel, où curieusement, une petite épidémie de capots levés semble sévir.

Armando, sa 404, et sa biellette ;  Jean-Claude et ses durites, Pascal et sa courroie d’alternateur Et enfin, Philippe, aussi avec ses durites ! Enfin, toutes les voitures seront d’attaque pour le lendemain.

On ne change pas pour autant les habitudes… Apéritif sur la terrasse et diner très bon, et bien animé (le mot est faible !)

Vers 22h30, tout le monde se disperse pour rejoindre Morphée.  

 

Les journées passent vite… Nous voici samedi. Aujourd’hui, nous allons rejoindre le Château de Savigny les Beaune, et les fabuleuses collections éclectiques de Michel Pont, propriétaire du château, et viticulteur.

C’est par les petites routes escarpées de la vallée de l’Ouche, toute proche, que nous rejoignons Savigny, vers 11h. Accueil royal de la part de nos hôtes, avec l’exposition de nos autos devant les pelouses du château. Nous sommes comblés par la gentillesse et les multiples facettes dévoilées par la personnalité de Monsieur Pont. Un exemple pour nous tous ! La visite étant libre, nous nous laissons guider au gré des indications, avec des collections extraordinaires d‘Abarth, de motos, dont certaines uniques, et dans un état remarquable, et le plus surprenant ; exposée dans le parc du château : une collection impressionnante d’avions de chasse, et d’hélicoptères à ciel ouvert ! Bluffant !!!

Nous ne savons plus où donner de la tête, nos yeux sont écarquillés, et nous sommes comme de grands enfants devant la vitrine d’un merveilleux magasin de jouets ! 

Cette intense visite, se finit avec une seconde collection de motos exposée dans le bâtiment principal du château.

12h45, un délicieux fumet émanant des cuisines s’empare de nos narines…Il est l’heure d’aller déjeuner. Apéritif et repas servis dans une grande salle voutée du rez-de-chaussée du château. Il fait délicieusement frais, et l’endroit est magique. Repas aux petits oignons, servis par le traiteur. Nous sommes bien. 

Tant  et si bien que l’heure tourne… Nous achetons, là encore, quelques précieux flacons de nectar… Et donnons congé à notre Hôte…

Pour nous diriger vers un autre lieu mythique, celui du Château de Clos Vougeot !

Changement de décor, avec une ambiance plus solennelle, plus ostentatoire, et aussi plus « commerciale » Mais il faut dire que l’endroit vaut le détour. Ce château blotti au milieu de ses vignes mondialement renommées  est remarquable. Là aussi, nos voitures trônent en bonne place devant l’entrée principale du château. La visite nous laisse entrevoir une superbe architecture, de belles charpentes, mais nous laisse un peu sur notre faim… ou plus exactement notre soif, quant à la visite des caves… En effet, les Chais de Clos Vougeot ne se visitent pas. Quant à l’éventuel achat du précieux breuvage… les tarifs étant largement dissuasifs pour nombre d’entre nous, nous sommes repartis sans surcharger nos autos.

L’abbaye de Cîteaux  n’étant qu’à une quinzaine de kilomètres, nous faisons route vers ce haut lieu de la pensée Monastique. Las ! Nous arrivons trop tard. Et nous repartons alors vers Beaune.

Sur le chemin du retour, une grande soif s’empare de nombre d’entre nous… Nicolas et Xavier s’entendent pour nous trouver le troquet idéal pour étancher notre soif. Ils y parviennent, mais le patron de l’estaminet, à l’idée de servir 40 personnes préféra jeter l’éponge, et refusa de nous accueillir ! C’est commercial, çà ???

Et nous nous retrouvons, finalement à la terrasse de notre hôtel !  

L’apéritif qui suivit fut une nouvelle fois pris sur la terrasse, ce qui prouve que le temps que nous avons eu, a été correct jusqu’à maintenant… Et le diner, très animé  clôturera cette soirée, avant d’avoir briefé sur les activités de demain, dimanche. 

Pour ce dimanche, journée libre pour tous, nous avons prévu d’aller visiter le château de Cormatin. Il fait très beau, et cela incite à la balade. Nous sommes donc 4 voitures pour partir à 70 kms vers le sud de Beaune

Ce magnifique château reflète toute la richesse de la bourgeoisie du 17ème siècle. L’intérieur magnifiquement restauré arbore des boiseries de toute beauté, et les jardins à la Française rivalisent de splendeur, entre jardin d’agrément et potagers. Remarquable.

Le déjeuner, bien mérité fût pris non loin du château, sur une terrasse, à l’abri du soleil.

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés quelque temps dans le village de St Gengoux le National, très joli petit village, mais par ce dimanche d’Ascension, assez désert.

Puis notre quatuor, quelque peu asséché par la chaleur, se laissa aller aux douceurs d’une bonne mousse, à Chagny. La vie est belle !

Enfin, l’arrivée à l’hôtel se fera par une belle pluie orageuse, mais qui ne nous empêchera nullement de profiter une nouvelle fois de la terrasse pour l’apéritif ! 

Et un excellent diner achèvera cette bonne journée.    

Eh oui ! Tout a une fin ! Même, et surtout les meilleures choses, hélas !

Aujourd’hui, lundi, c’est le retour vers Paris !

Il tombe des cordes ! Plusieurs trajets de retour ont été définis selon les aspirations des équipages. Nous avons choisi un parcours mixte, mêlant autoroute, nationale 6 et départementales. Sur l’autoroute, c’est la folie, surtout pour Marc et sa Traction… L’eau est partout, les essuie-glaces font ce qu’ils peuvent, jusqu’au moment où celui du conducteur prend la voie des airs ! De plus l’eau rentre par le pare-brise, la moquette flotte, Bref, ce n’est plus les Anciennes Beynoises, mais les Anciennes Baignoires !

Quelques errements nous retardent un peu… Enfin, nous arrivons dans le superbe petit village de Noyers sur Serein, non loin de Chablis. Ce petit bourg, classé parmi les plus beaux villages de France, fut aussi le site du tournage de la Grande Vadrouille (scènes de l’hôtel du Globe). Visite rapide, sous les parapluies, petit café dans un bistroquet… et nous repartons…et nous nous perdons de vue…Jusqu’à l’arrêt pique-nique improvisé au gré d’une accalmie de la pluie ! …

Ne pouvant plus me traîner (j’avais des fourmis dans l’accélérateur) j’opte pour reprendre l’autoroute pour rallier la région Parisienne.

Et c’est vers 15h30 que nous arrivons au terme de cette « Grande Vadrouille » en Bourgogne.

Pour l’an prochain, les dés sont jetés pour le Nord, sous la houlette de notre Président préféré. Il m’est ainsi permis de prendre un congé sabbatique quant à l’organisation de notre sortie « Ascensionnelle ».

 

 

Alain HOCHE
 

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Dernière modification : 01 février 2025.