Les Anciennes Beynoises

horizontal rule

Accueil
Remonter
Présentation du club
Les membres du Bureau
Les restaurations
Les véhicules des Adhérents
Les sorties de grange
Le coin Motos
Vidéos et Diaporamas des Adhérents
Liens et spécialistes
Adhésion et Partenariat au club

 


Agence de Versailles (Nicole Viers)


Adhérent FFVE N°946


Adhérent FVPP

Site référencé par

  

 

Classic Days, 3ème édition

1er Mai, Fête du travail, muguet, et porte bonheur… Et, et….Une sortie plus que prometteuse dans la Nièvre, à Magny-Cours pour cette 3ème édition des Classic-Days.

Cette année, de la part des Beynoises, la mobilisation n’a pas été totale, puisque nous nous retrouvons seulement à 5 voitures pour ce rendez-vous annuel.

Cette année les Triumph’s sont largement majoritaires, avec 2 TR6, pilotées par les rois de la glisse ; Marc /  Jocelyne, et Philippe /Elisabeth, et une TR4 avec notre tandem de choc pilotes, et copilotes émérites, abonnés aux podiums ; Patrice, et Claude. Nos reporters photographes, sont fidèles au poste avec leur Simca 1100 ; Jean-Claude et Monique, appareil photo prêt à dégainer.

Ils sont tous partis de Beynes, et nous devons, Daniel et moi, avec le cab’ 504, les retrouver à la hauteur de Pithiviers vers 9h30 / 9h45. Il ne fait pas très beau, et la météo n’est pas prometteuse pour ces 2 jours. Enfin… Nous verrons bien,

Et nous retrouvons notre quatuor, non pas à Pithiviers, mais bien des kilomètres après, car ces bandits de la route filent à bonne vitesse. Mais ce n’est pas une 504 qui va se laisser impressionner par des petites Anglaises. N’est-ce pas, mon cher Patrice ?  Petit arrêt au péage, juste avant de prendre l’autoroute (bien pratique le télépéage). Et nous repartons. Quelques séances de photos en roulant. Nous constatons, que seules 2 « têtes givrées » sont de sortie. Patrice et Claude. Les autres, sagement « encapotés » dans leur habitacle.

A la hauteur de Nevers, je quitte le convoi pour récupérer les clés de notre hôtel. Nous prenons du retard, car la propriétaire des lieux n’est pas là, et l’hôtel est fermé. Petit coup de téléphone, et 25 mn plus tard, nous sommes en possession des sésames.

Arrivés dans l’enceinte du  circuit, nous avons un peu de mal à nous situer, car contrairement à l’an passé, les voitures sont visiblement parquées par nationalité et par marque et les clubs multimarques comme les Anciennes Beynoises se retrouvent dispersés. Ennuyeux, mais pas rédhibitoire. Donc les Anglaises d’un côté, et les Françaises de l’autre. Et nous sommes accueillis, Daniel et moi  par le sympathique Rémy Blet, délégué régional de Bourgogne de l’Amicale 504.. Et comme il est l’heure de l’apéritif, une bonne bouteille de Bourgogne blanc nous fut servie. Merci Rémy !

Mais l’heure du pique-nique approche…et nous nous réunissons autour de nos voitures pour un repas, formule auberge Espagnole bien  orchestré.

Vers 13h45, les moteurs chauffent pour les premiers départs du rallye-photo dans la région. Je ne me suis pas inscrit officiellement, mais l’envie de découvrir la région m’incite à suivre Patrice et Claude. Daniel a pris le volant de la 504, et je me retrouve en navigateur, avec un questionnaire comportant des photos à repérer sur le chemin. Sympa !

Cette petite excursion d’une heure, terminée, nous rentrons sur le circuit, où nous entamons une revue des stands et paddocks. Le bruit des moteurs envahit l’atmosphère, allant des borborygmes glougloutants du V8 des Ford Mustang,  au cri strident du V6 sur-vitaminé à 520 cv des barquettes équipées d’un Renault-Williams, en passant par le feulement du V6 Alfa.  Magique !

En revanche, côté boisson, ce n’est pas la panacée avec une bière acide et sans goût prise à la tireuse d’une  baraque à frites ! Beuark !

Bien peu de choses en rapport au spectacle qui nous est offert sur le circuit. Pilotes confirmés et néophytes s’en donnent à cœur joie pour notre plus grand plaisir.

Puis la soirée arrive, et nous nous dirigeons vers le restaurant pour la soirée avec orchestre. Situé au-dessus des stands, au 3ème étage, sur une terrasse recouverte par un gigantesque barnum de 150 m de long, une multitude de tables sont dressées pour accueillir plus de 800 personnes.

Là, nous retrouvons Dyane et Thierry, allias Marmotte et Poussin, venus dans une sublime Corvette C2  coupé de 1957. Peinture bleue métallisée et beige, rehaussée de chromes étincelants. Elle force le respect.

Nous ne pouvons malheureusement pas faire table commune, et sur deux tables, nous pouvons alors accueillir en particulier un couple bien sympathique de Belges, habitant Vilvoorde, ne roulant pas en Renault, bien sûr, mais en coupé Bertone 2000 Alfa. Vêtus de superbes teeshirts rouge « il Cuore Sportivo » Ils s’asseyent à côté de Claude… Coïncidence pure !

Visiblement, ils étaient bien atteints du virus des rallyes, et de la marque Milanaise. Ce sont donc des récits des plus palpitants que nous pouvons déguster.

Déguster tout autant un bon repas, commencé à l’apéritif par du Champagne. Et les portions, visiblement inégales (n’est-ce pas Daniel ?) seront resservies sans réserve.

Le seul bémol, - c’est le cas de le dire – viendra des décibels envahissants en provenance de l’orchestre au demeurant excellent ! Le soir, nos cordes vocales étaient usées à force de hurler pour se faire entendre !

Vers 11 heures, Daniel et moi, accompagnés par Dyane et Thierry prenons le chemin de l’hôtel, distant d’une vingtaine de kilomètres. Pour s’apercevoir que la Corvette n’a plus d’éclairage ! A la lueur d’une lampe de poche, Thierry farfouille alors dans un entrelacs de fils sous la colonne de direction… Et la lumière fut. Par prudence, je prends la tête du cortège, pour m‘apercevoir qu’une ampoule de feu de croisement a grillé. C’est donc à vitesse raisonnable que nous regagnons notre hôtel, non sans avoir erré quelque peu sur les petites routes de Magny-Cours. Nul n’est hélas parfait !

Une bonne nuit après cette superbe journée nous remettra d’aplomb pour le lendemain.

Un pâle soleil pointe ses rayons au travers des rideaux de la chambre… 7h45… Bon, une bonne douche, et hop ! Direction  la salle à manger pour le petit déjeuner. Daniel me suit, et nous trouvons déjà Claude et Patrice attablés. Ils doivent partir plus tôt que nous pour faire la seconde étape du rallye commencé hier. Aujourd’hui, je n’en serai pas. Dimanche = un peu de repos !

Estomacs bien remplis, réservoirs d’essence pleins,  nous partons tous en direction du circuit.

Parlons aussi du circuit ; ce fut au début, en 1959 un circuit de karting  .

 

Cette petite parenthèse refermée, nous errons çà, et là dans les stands, et déambulant dans les allées des marchands. Nous y croisons des connaissances, bien sûr, de la région Parisienne, forcément, mais aussi des amis de la région Lyonnaise, venus avec leur club en Lotus Elise. Retrouvailles, bonne humeur… La belle vie !

11h30 à la grande pendule du circuit ! Nous nous dirigeons alors vers nos autos pour la grande Parade, où nous allons pouvoir enfin tourner sur le circuit. Moment inoubliable ! On lâche un peu la bride aux chevaux endormis sous les capots… et en avant ! Mais hélas, 2 tours, c’est beaucoup trop court ! Nos passagers, passagères font crépiter les appareils photos, les caméras pour fixer ces instants de pur bonheur !

Arrêt devant les tribunes ! Près de 1000 voitures anciennes ! Imaginez le spectacle !

Et ne me dites pas que l’automobile a fini de faire rêver ! Des passionnés il y en a toujours, et j’ai pu constater que la relève est assurée.

Après un retour en fanfare dans nos parkings, nous prenons notre pique-nique.

Au fait, pourquoi ne pas profiter après de l’offre faite par Meguiar’s (produits d’entretien pour autos) pour un lavage gratuit ?  Miss TR4 et Mle 504 vont donc se refaire une beauté, sous les soins prodigués par deux lustreurs.

Nous avions prévu un départ vers 16 heures… mais vers 15h15  une douche diluvienne vient remettre les pendules à l’heure…et c’est pour notre quatuor, le départ.

Départ par l’autoroute, puis par la N7. Mais nos Gentlemans Driver’s ont le pied lourd, et la Simca 1100 de Jean-Claude et Monique ne peut suivre le train imposé. A un moment, surveillant mon rétroviseur, je n’aperçois plus la silhouette dorée de la 1100 ! En panne Jean-Claude ? Non, il laissait reposer un peu sa mécanique qui avait des vapeurs ! Les Vieilles dames, ça se respecte !!! 

Quelques coups de téléphone pour se retrouver, suivis de séances de décapotages – recapotages, et nous sommes enfin en vue de Pithiviers, où nous nous séparons pour rentrer dans nos foyers respectifs.

 

Un beau week-end passé en bonne compagnie, avec un temps qui nous permit malgré tout de rouler en cabriolet… Et surtout cette ambiance des circuits, unique !

Magny-Cours, c’est Magny- fique !!! 

Vivement le 1er mai 2011 !!!    

Alain HOCHE

horizontal rule

Tout le contenu de ces pages est la propriété de l'association " Les Anciennes Beynoises". Toute reproduction même partielle ne peut se faire sans l'accord de l'association.
Pour toute question ou problème concernant ce site Web, envoyez un courrier électronique à pguasp@free.fr.
Dernière modification : 01 février 2025.