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Le 8ème rallye de décrottage
A mon tour de la charger un peu plus et nous voilà partis au lieu de rendez-vous, le parking du G20. Brice et Jean-Michel sont déjà là. Nous arrivons en même temps que The Triumph’s man. C’est une bonne chose car cela nous donne l’occasion de faire plaisir à Jean-Michel. Lui qui nous fait des petits mots et des petits dessins bien sympathiques. L’un de ces dessins sera le thème retenu pour la plaque de rallye. Ses yeux se sont émerveillés à la vue de ce petit trophée sous l’œil bien complice de Marie Thé. Le parking se remplit vite. 27 équipages sont inscrits et le parc comme à son accoutumée est hétéroclite. C’est ce qui fait le succès de ce rallye. Les road book sont distribués et le départ est donné. Seuls sur le parking, nous sommes conscients que nous avons largement le temps de les retrouver à la fin de la première étape par une route directe. Grande fut notre surprise de constater que la grande majorité est bien arrivée avant nous. Ils sont trop forts !
La deuxième étape fut fidèle au nom du rallye : Décrottage. Concentrés par les questions, nos participants s’en sont allés flirter avec les éoliennes par des chemins très peu macadamisés. Les carrosseries prirent des reflets bruns clairs sur une Traction noire à l’origine, une 404 bleu foncé et une Alpine où le conducteur au ras de la route, devait se prendre par un participant du Rallye du Kenya. Que dire de notre Bernard qui au chevet de son Austin Healey, s’était résigné à ne plus épousseter sa monture, par manque de salive… Quant à la question du diamètre en inch du fût du canon, l’imagination débordante de certains aura raison de la réponse finale…
Pique niques habituels, collations, dépliages de tables bleues en long, distributions de bonbons « Haribo », et le tour est joué. L’après midi, le parcours nous amena à Châteaudun où nous eûmes l’occasion de poser un lapin à tout le monde sur la place. Nous les attendions sagement sur le parking de la Grotte du Foulon, à corriger les copies, réchauffés par un soleil bienveillant et efficace. Fidèles à notre logistique de stationnement, nous exploiterons la moindre surface du parking pour garer toutes les autos. Notre entraînement à l’hôtel du Lac dans le Jura, porta ses fruits. 61 personnes rentrèrent gentiment dans la grotte où notre guide espagnol allait faire preuve d’une grande verve face à un public plus que dissipé qui avait pour chef de file, notre joyeux Raymond. Ce dernier stupéfait par l’intonation et l’accent de Madame Bégonia, fut scotché quand elle lui répliqua plusieurs petites joutes verbales sous les regards rieurs de l’Assemblée. La mer et les éponges n’y feront rien, tous les chuchotements n’échapperont pas à notre guide. Quant au spectacle son et lumière sous les commentaires enjôlés, on a bien ressenti que Steven Spielberg n’avait pas eu l’occasion de s’intéresser au problème et que l’opéra d’Aïda de Verdi avait trouvé là un nouvel acte. L’assistance attentive en fut bien amusée. Le soleil toujours en forme nous a permis de faire une remise des prix sur le parking à la grande joie de Nidia et Pierre qui furent très contents de gagner cette édition. Le soir, de retour au Vol à voile, la journée se termina par une bonne choucroute. Un grand merci à vous tous pour votre fidèle participation et vos remerciements.
Nicolas MICHAUT
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