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Le Mans Classic 2008
Génial !!! Trois jours de plénitude totale où vous avez l’occasion d’assister aux courses automobiles, de visiter les Clubs, d’explorer les paddocks, de vous balader dans le Village et d’admirer les expositions.
Nous décidâmes de quitter le
circuit, pour rejoindre notre gîte et profiter d’un bon barbecue, passer une
bonne nuit pour être en forme le lendemain. Les nuits en communauté sont une
fois de plus difficiles par les ronronnements intensifs de certains compères,
qui sont, semble-t-il, en pleine ligne droite des Hunaudières. Le lendemain, nous arrivons sur le circuit à l’emplacement du Club où plus d’une vingtaine de co-adhérentes ont déjà pris place. Le temps sec et ensoleillé annoncé est confirmé au détriment d’une poussière importante qui recouvrira nos carrosseries tout au long du week-end. La visite des Paddocks est un grand moment de plaisir, certaines équipes ont du boulot : une Corvette est entièrement démontée, les Alpine Renault ont montré de grosses volutes bleues pendant les qualifications, certaines Ferrari ont le nez en l’air, d’autres sont dans un sommeil réparateur après une nuit de mise au point intensif. A 16h00, le plateau 1 (1923/1939) prend un départ type Le Mans pour le spectacle puis se regroupe dans la ligne droite des Hunaudières pour le départ lancé. Talbot, Bentley, Bugatti, Delahaye, Aston Martin animent le plateau. A noter la Delage Grand Prix qui sort de restauration et qui renoue avec la piste.
Le plateau 3 (1957/1967) verra la domination des Ferrari 250 devant une meute de Lister Jaguar. Dans le plateau 4 (1962/1965), les Ford GT 40 vont prendre la main, épaulées par une escadrille de Cobra.
Le plateau 5 (1966/1971) verra
au départ 4 Porsche 917K, 3 Ferrari P512 et 1 Matra 660. Un plateau magnifique
et bien bruyant pour des vitesses record déjà pour l’époque. Justement, c’est
l’occasion pour nous de prendre nos voitures et de partir trouver un emplacement
dans une chicane dans la ligne droite des Hunaudières pour profiter d’un grand
moment de course et retrouver tous ces bolides dans l’action. Au bout d’une ½
heure, nous trouvons le bon emplacement, installons le saucisson, le vin rouge,
le pain frais et la meute arriva. Vous pouvez crier le plus fort possible, le vacarme est assourdissant mais quel pied !!! La ré-accélération à la sortie de la chicane, le passage des vitesses, l’odeur des freins échauffés et de l’échappement nous enchantent et nous voilà revenu 40 ans en arrière à la place du public de l’époque. Le Mans dans toute sa splendeur !! L’arrivée du plateau 6 (1972/1979/, nouveau venu au Mans Classic, sera pour moi l’apothéose car il correspond à l’époque où adolescent, je suivais cette course intensivement, et le fait de revoir la Porsche 936 de Jürgen Barth, les Ferrari BB512 (quelle beauté) ou les BMW M1 m’apporta beaucoup de plaisir. Ce nouveau plateau fut l’occasion de revoir la Rondeau 379C, l’Inaltéra ou la WM P76 . Des équipes françaises qui avaient relevé le défi, des pionniers de la nouvelle époque avec des budgets plus limités face à l’armada des constructeurs engagés dans la course légendaire.
Vivement 2010 ! Nicolas MICHAUT
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