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Le Rallye de décrottage 2009Au Grenier de Paris
50 équipages se sont inscrits
cette année !!! Il faut dire que les organisateurs avaient bien amorcé les
choses en nous envoyant une feuille d’inscription digne d’une grande agence de
Marketing et de communication : accrocheuse, colorée, avec des phrases brèves
mais aguicheuses, des petits dessins sympathiques, un programme alléchant, une
région somptueuse à découvrir : le Vexin et l’argument choc à lire entre les
lignes « Ne tardez pas, il n’y aura pas de la place pour tout le monde »… Plus
une campagne de communication bien ciblée : la Gazette des Beynoises sur le net
en rappel et une annonce dans LVA !!! Une bande d’incorruptibles du Club 404 s’est rappelé à notre bon souvenir : et nous ? ; des nouveaux adhérents en pagaille se sont empressés de s’inscrire, histoire de voir si le Club tient ses promesses de convivialité et de découverte ; des retardataires habituels que nous ne refuserons jamais et les habitués, les fidèles : tous se sont inscrits et sont présents vers 8h30 sur le parking du G20 à Beynes, lieu de départ habituel… sauf un !!! Le ¨Président en personne est en retard !!!
Tu parles, en faisant 200 M , j’arrive lamentablement au G20, 80% des équipages sont partis, on chope 1 croissant et on repart plus ou moins. Un premier arrêt capot ouvert, l’équipage du HY et de la Simca 8 avec le docteur BROST en personne s’arrêtent : on se focalise sur la tête d’allumage, les vis platinées sont sales. On nettoie, on repart, super, le petit V8 ronronne, on est parti pour faire le Rallye. Au fur et à mesure du parcours, on croise, on double les participants, certains galèrent un peu : les 2 Marc sont en galère, l’un avec sa TR6 dans une montée (Jocelyne avait mis le triangle et faisait la circulation) , l’autre Marc avec sa 2CV est encore sur la ligne de départ, un tambour est coincé : il abandonne. La TR6 repart, son conducteur commence à connaître la bête, on ne lui fait plus le coup, il maîtrise. La météo est exceptionnelle, les cabriolets sont aux anges, la région est somptueuse, le parcours idyllique. On se régale et la petite famille est en affaire avec le questionnaire, même le petit Raphael qui va avoir 3 ans (déjà) est à la fête. Alexandre avec sa Fiat 500 rouge est dans les mêmes timings que nous, et la compétition est lancée entre les 2 équipages. Chacun pour soi, l’attention est à son comble.
Mais où est cette place, ça y est, nous la trouvons, bien mal qui nous a pris, nous ne sommes pas en cabriolet, il fallait lever la tête pour répondre à la question : de combien d’années date cette place ? Petit calcul mental pour remplir le questionnaire. WY dit Joli Village est sur le chemin, c’est un peu un pèlerinage pour les Beynoises car le décrottage est passée par là il y a 8 ans. On croise pour la cinquième fois la bande à Raymond : 3 voitures collées les unes aux autres, le dernier c’est Raymond en traction qui suit les copilotes des 2 précédents ; à sa mine, on sent que ça galère, ils n’ont pas vu les indices sur le parcours… On croise le HY de Bruno, il s’éclate malgré la lourdeur de l’engin dans les petits villages. On s’arrête à une maison du tourisme du Vexin où nous nous documentons pour les questions à suivre.
Le repérage de l’itinéraire est impeccable, on circule sur des routes vides de toute circulation, on est passé de l’autre côté de la Seine sans traverser des agglomérations barbantes et moches. Cette première demi-journée nous emballe et nous arrivons au lieu de rassemblement pour le pique-nique avec la visite du musée du Parc du Vexin. C’est l’occasion pour nous de retrouver tous les participants et d’être agréablement surpris par la variété du parc de véhicules stationnés. Nous sommes un Club Multimarques et ça se voit. La visite du musée est l’occasion de retrouver tout le monde avec sa copie à la main en train de répondre au questionnaire et de visualiser un film complet sur le Vexin. Je me fais rappeler à l’ordre par mon équipage qui me voit papoter avec tout le monde et qui ne fait rien d’autre. En fait, heureux de retrouver tout le monde, je discute en même temps que je jette un œil sur le turbulent Raphaël qui va nous mettre le musée à sac ! Tout le monde s’installe pour
le pique nique et je suis dans l’obligation de faire la manche pour avoir du
pain car nous n’avons pas rencontré une seule boulangerie sur la route. Comment
font-ils dans la région, ils font leur pain eux-mêmes ? Je reçois un appel téléphonique, je décroche, c’est Bruno du HY. « - T’es où ? - Derrière toi ! vas y pivote ….encore…encore..voilà !» Au loin, je vois le HY, hayon ouvert, avec mon Bruno qui fait signe. Je le rejoins dans le H, et je bois l’apéro avec lui et son amie. C’est alors que je vois son stock de baguette !!! En fait, la logistique du Club est parfaite, indirectement, le HY fait office de dépôt de pain… Pas belle la vie ! Après un repas gargantuesque et ensoleillé, on repart ! Toujours à la bourre, on part les derniers, et 500 mètres plus loin, la Versailles se remet à tousser….on fera le parcours toute l’après midi comme cela après avoir être intervenu une nouvelle fois sur la tête d’allumeur.
Le parcours de l’après midi est plus roulante (ça tombe mal !!), et nous arrivons les derniers au Musée de la Moisson tant bien que mal. Tout le monde a mal au cœur dans la voiture de s’être fait secoué comme des pruniers. Julien jette un œil dans le moteur et s’attaque au carburateur, démontage des gicleurs, soufflage, remontage, la voiture respire normalement : une légère poudre de rouille stagne dans le carburateur. Voilà la raison de la panne. Après m’être fait chambrer par Raymond comme il sait bien le faire, Julien essaye la Simca, c’est bon, nous pouvons reprendre la route sereinement. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de visiter le musée de la Moisson. Il est vrai que pendant la correction des copies par les organisateurs, certains s’occupaient au chevet de la Versailles et compatissaient à nos problèmes. Au moins, on fait de l’animation !!! Eric et Patrice nous appellent pour la remise des prix ! Les 10 premiers équipages seront récompensés. Le suspense est à son comble, l’assistance est dense et attentive. Enfin l’annonce du vainqueur :
l’équipage N°2….. C’est nous ! Enfin Ariane et Grégoire. Quelle surprise, notre après midi de galère se finit par la victoire et un magnum de Champagne, quelle journée !!! Mais il n’était pas dur ce rallye ? Notre train d’escargot nous a t’il permit d’augmenter notre vigilance sur les indices ? La question pour départager était-elle si compliquée ? L’âge de la voiture avait il une importance pour départager ? Toujours est-il que la petite famille est très contente. Un grand merci à Eric, Patrice et leurs épouses pour cette journée exceptionnelle, ce parcours bucolique, cette météo superbe et leur bonne humeur ! Qu’il est bon de participer à un rallye de temps en temps sans être organisateur. ! Le soir, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées au restaurant de Thiverval-Grignon : le Vasco de Gama pour une cuisine Portugaise servie par une patronne passionnée à des convives assoupis petit à petit par un service parfait mais parfois un peu long ! PS : le lendemain après la réunion de Beynes, résolu de faire rouler ma Versailles au mieux, je démonte mon carburateur intégralement pour un nettoyage complet à la soufflette ainsi que tous les filtres et la pompe. Après un essai concluant d’une dizaine de kilomètres où la belle répond à chaque sollicitation à l’accélérateur avec un petit filet de gaz, je croise Raymond au volant de sa traction. J’allais pouvoir faire taire ses railleries en lui faisant un petit signe avec le pouce en l’air. Ca roule… Nicolas MICHAUT
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