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Ascension 2008 - Ronde Charentaise
Le calendrier 2008 ayant été décalé de quelques semaines, nous nous retrouvons donc en ce jeudi 8 mai sur le Parking du Pontel ; lieu favori de point de départ de nos escapades. Il est 7h30. Il fait beau. Ce
qui nous change de notre dernier rendez-vous… Souvenez-vous du départ pour les
Vosges ! Et tout notre petit monde se regroupe pour un périple d’environ 500
kms. Cette année encore, nous cultivons les extrêmes, mais dans l’autre sens… Car notre 2 Cv fétiche des Pandolfi’s est allée se promener avec ses propriétaires au Monténégro ! Nous nous retrouvons donc avec une Ferrari 348, avec notre ami Michel. Autrement, les habitués de nos voyages au long cours ont répondu présents pour la plupart d’entre eux. Plus quelques nouveaux venus. C’est donc un panel éclectique de 17 voitures qui s’élancent à 8 h du matin. Après remise des feuilles de route et de la plaque de rallye. Ferrari, Peugeot 404, Triumph, Mustang, Jaguar, Mercedes, Austin Healey, Facel-Véga ! Que de belles, et anciennes autos … Sauf, vous avez deviné…John et Monique, bien sûr ! Nos joyeux « trublions » sont en moderne ! La Porche 911 annoncée ayant une nouvelle fois renoncé à prendre le départ ! Direction Chartres, et nous nous arrêtons peu après sur une aire de stationnement pour l’habituel arrêt-pause-café-croissants. Il fait un temps magnifique, et le soleil commence à nous réchauffer de ses rayons. Les capotes des cabriolets s’ouvrent. Après cette petite demi-heure de pause, nous repartons en direction de Vendôme. La Touraine nous sourit sous cette belle journée. Les voitures roulent bien. Nos deux plus puissantes Ferrari et Jaguar de Michel et Pierre ont quelque mal à suivre le train… Le pied de l’accélérateur s’ankylose, et ils doublent la voiture de tête… à un moment où nous bifurquons… Le résultat ne se fait pas attendre ; nous les perdons. Petit coup de fil, et nous les retrouvons. 12h30 ! L’heure du déjeuner approche. Nous nous arrêtons dans le village du Grand Pressigny. Une grande pelouse bordée par un cours d’eau nous attend. Moment propice à la détente. Les tables sont ouvertes, les paniers bien garnis laissent entrevoir que nous allons passer un bon moment. Exact ! Notre cher Président nous rejoint… « Arrêts marmot » oblige ; ils ne peuvent suivre le rythme imposé. Et la Mercedes 350 SL, de Michel et Françoise, nous retrouve. Celle–ci ayant eu, la veille, quelques problèmes de chauffage bloqué… pas très agréable en été.
Quel bonheur de rouler sur ces départementales, sans crainte du radar. Ces routes sont tellement adaptées à nos voitures, que l’on oublie la moyenne et les kilomètres s’égrènent sans y penser. En anciennes, on découvre un nouvel art de rouler. Pour reprendre une phrase désormais célèbre de notre cher Vice Président ; « Elle est pas belle, la vie ? » Vers 16h30 petit arrêt. La 404 noire d’Armando et Lucinda est toujours aussi belle. Mais par-dessus tout, elle recèle dans son coffre un vrai petit frigo. Avec de belles mousses prêtes à la dégustation ! Un vrai plaisir !!! Mais nous avons perdu en cours de route quelques-uns de nos compagnons de voyage. Pas grave, ils ont la feuille de route entre les mains. Et s’ils la suivent, il n’y a pas à se tromper… Je le sais, c’est moi qui l’ai faite !!! Et nous nous retrouvons à notre destination : La Palmyre, vers 18 heures. Tous, sauf Marc et Jocelyne. Leur belle TR6 rouge, fraîchement achetée, restaurée, et tout, et tout, est tombée en panne d’alimentation à Rochefort. Pourquoi Rochefort ? Eh bien parce que Marc et Jocelyne avaient décidé de jouer les « électrons libres », en faisant un crochet par Rochefort ! Coups de téléphone, on s’appelle, on se rappelle, et on décide. Il faut démonter la pompe à essence de la TR6 de Philippe pour la mettre sur celle de Marc. C’est donc sur le parking de l’hôtel que s’improvise une séquence démontage ! Mais comme nous ne sommes pas sûrs que la panne provienne uniquement de la pompe, il est décidé que si l’on ne peut les dépanner, il faudra les ramener à l’hôtel… Et la majorité de nos voitures, sont des coupés et de cabriolets… à 2 places ! C’est donc une équipe de choc composée d’un secrétaire, d’un mécanicien et d’une 404 « Touring Secours » flanquée de « Gertrude » (doux nom donné a la voix féminine dédiée au GPS) qui iront les chercher. Il est 19 heures, et nous partons, Philippe et moi, voler au secours des malheureux. Nous les retrouvons, non sans mal, près du port de plaisance de Rochefort. Sitôt dit, sitôt fait, nos « Anglais » remontent la pompe à essence qui s’était carrément désolidarisée. Contact… Moteur ! Et le 6 cylindres en ligne ronfle à nouveau ! Ouf ! Le sourire revient sur le visage de Jocelyne et Marc. Nous repartons sans traîner… A peine avions nous fait une dizaine de kms que la TR6 s’éloigne du rétroviseur… Que se passe-t-il encore ? Marche arrière… Eh bien, c’est la bride du pot d’échappement qui a lâché. Le silencieux arrière traîne lamentablement par terre ! Marc est sous la voiture, Jocelyne a le moral dans les sandales. Et l’on se demande avec Philippe comment tout cela va se terminer… Finalement, une réparation de fortune au fil de fer, tiendra l’échappement jusqu’à l’hôtel, où nous arrivons vers 21h30. Je suis sale, j’ai chaud, je suis fatigué… Bref, vivement le lit ! Mais après un bon repas, précédé d’un apéritif, nous décidons d’aller faire quelques pas dehors. Il fait bon. Et vers 23h30, nous regagnons nos chambres.
Après un bon petit déjeuner, nous partons vers 9 heures à l’embarcadère de Boyardville, situé sur l’ile d’Oléron, près de st Georges. Malheureusement, des travaux perturbent le trafic, sur Oléron, et nous perdons une partie de la troupe ! Y compris Nicolas et sa petite famille. Je me précipite donc à l’embarquement, mais peine perdue, nous ne serons pas au complet. IL faut donc attendre le prochain bateau. Tous nos moutons rassemblés, nous les comptons pour savoir si une brebis n’est par égarée… Non, tout le monde est là ! Et vogue le bateau vers l’île d’Aix, via Fort Boyard. Vu de la mer, nous sommes quelque peu étonnés des mensurations du bâtiment, qui semble plus petit qu’il ne l’est en réalité. Pendant la traversée, notre ami Raymond n’était pas joyeux. Le fier Normand devant sans doute préférer la terre ferme au doux clapot de l’Océan ! Je crois qu’il est passé par toutes les couleurs…mais pâles ! Crises de rires assurées car nous n’avons pas manqué de le charrier ! Et nous arrivons sur l’île. Le temps n’était pas fameux le matin, mais cela ne nous a pas empêché de faire une bonne promenade pré-digestive. Qu’y a-t-il de beau à voir sur l’île d’Aix ? Pas grand chose à dire vrai. Il semble que l’île ait été longtemps à l’abandon, et que ses habitants n’attachent que peu d’importance à leur environnement. Il n’y a pas de commune mesure avec la beauté et la propreté de l’île de Bréhat, parcourue il y a deux ans. Jardins en friche, tas de gravats, maisons abandonnées. Tout ceci nous a laissé sur notre faim ! Faim, que nous avons retrouvée au restaurant !!! De bonnes huîtres d’Oléron, bien sûr ! Suivies d’un bon poisson. La bonne humeur était là. Après ce repas, la visite de l’île continue, le Phare de Corduan, les forteresses. Puis c’est sous le crachin Vendéen (la Bretagne n’en a pas l’exclusivité) que nous reprenons le bateau. Arrivée à Boyardville et retour sur le continent. Nous pensons bien faire en prenant le chemin côtier. Nous nous engageons tous sur une petite route étroite serpentant dans les pinèdes. Et nous nous retrouvons en cul de sac. De plus sur une route mal carrossée avec des passages scabreux pour nos anglaises et la Ferrari assez basses… Le résultat ne se fit pas attendre, Nous ne savons si la panne est consécutive à un frottement des durites sur le sol, ou à une panne brutale. Toujours est-il que la Ferrari conduite par Michel avec Grégoire comme co-pilote/navigateur se retrouve bloquée, avec un geyser de vapeur sortant du capot avant ! (le moteur est central, mais le radiateur est à l’avant) En fait il s’agira plutôt d’une avarie avec un raccord de durite dessoudé. Et cette voiture sortait d’une grosse révision effectuée à grand frais chez un concessionnaire Parisien renommé (que nous ne nommerons pas ici). Je n’ose à peine imaginer le « bazar » que doit être la circulation à Oléron en période estivale. Déjà à cette saison, les touristes avaient investis les lieux, et la circulation était impossible. Ruelles étroites, camping-cars, autocars, Bref, un « foutoir » indescriptible que nous avons tenté de fuir au plus vite. Et nous revenons à notre hôtel, à la Palmyre. Apéritif, repas, Promenade digestive… et dodo, car demain une matinée sportive nous attend.
Et j’ai pu remarquer que certaines n’étaient pas là pour faire de la figuration ! N’est ce pas Ariane ? Nicolas en était ébahi ! « Mince, elle tourne mieux que moi !!! » Une médaille bien méritée pour Ariane. Chez les pros… autrement dit, chez les hommes (j’entends quelques huées au fond…) nos deux Marc sont montés sur le podium, encadrant Bertrand, en seconde place. D’une régularité, et d’un flegme exemplaire. Se permettant même de saluer son public en pleine attaque de virage ! Sacré Bertrand ; il m’épate, il m’épate ! Pour ma part, j’ai bien essayé de courir un lièvre (Marc) mais il était trop rapide le bougre ! Cela s’est soldé par quelques têtes à queue. Et mes temps n’étaient pas fameux. On fera mieux la prochaine fois. Après ces deux heures sportives, et joyeuses, nous reprenons la route en direction des rives de la Charente. Un bon petit restaurant nous attend. A ce sujet, je crois que pour les années à venir, nous allons alléger en temps et en quantité nos agapes de midi. Pour avoir entendu quelques remarques telles que nous passions trop de temps à table ! Il faut bien vivre, non ? Fermons cet aparté et revenons à nos Beynois.
Sur place, à Migron, nous avons droit à un accueil chaleureux du propriétaire. Un film très bien fait nous est présenté dans un magnifique grenier réaménagé en salle de projection. La visite très documentée et émaillée d’anecdotes se poursuit. Et nous terminons en point d’orgue avec la dégustation. Pineau, blanc, rosé, Cognac vieux, très vieux… Toute la panoplie du parfait dégustateur y passe… Mais je vous rassure, avec modération ! Les coffres des voitures se remplissent. Tout le monde est content de l’accueil, et le propriétaire de lieux… de nous avoir accueilli. Retour sans problème, avec un petit arrêt à la pompe, car la 404, elle aussi avait soif. A ce propos, vous aurez sans doute remarqué dans ce récit que, par rapport à nos précédents périples, les arrêts café, bière et tutti quanti se sont raréfiés cette année. Remarque très pertinente émanant, avec une pointe de regrets de notre ami Raymond.
Et le diner s’enchaine après un légitime apéritif !!! Remise des réjouissances pour le lendemain.
Ahhh ! Ca a du mal à passer pour certains ! En effet, pour aller dans le
Médoc, 2 routes sont possibles. Soit en passant aux portes de Bordeaux et il
faut alors faire 150 kms de route. Soit en prenant le bac à Royan, puis descente
sur Pauillac, lieu de notre rendez-vous. Or, j’ai prévu une sorte de boucle afin
d’éviter le même passage sur la journée… Mal m’en a pris ! Tollé quasi général.
Seul, notre grand rouleur Patrice, fera le trajet par Bordeaux. Les 16 autres
voitures prendront le bac à Royan, pour rejoindre le Verdon via la pointe de la
Grave. Et finalement, je dois avouer que nous avons eu raison de prendre le bac à l’aller et au retour. Pas de stress, nous avons sillonné les routes du Médoc, dans les forêts d’épicéas. Nous nous sommes arrêtés à la terrasse d’un café, au bord de la plage. Que du bon temps. Mon navigateur était ravi. Nicolas était avec moi dans la 404. Il avait laissé femme et enfants à la Palmyre. De plus, la Ferrari étant en panne, Grégoire trouvait beaucoup moins d’intérêt à venir en 404… Je me demande pourquoi ? Ah ces jeunes ! Et nous retrouvons à Pauillac, Patrice et Christine, qui finalement étaient arrivés avant nous. Il n’a pas dû traîner sur la route ! Au St Martin sur les quais de la Gironde, un excellent repas nous sera servi. Puis, nous repartons vers notre visite du jour. Château Maucaillou, classé 2ème cru bourgeois en Médoc. J’ai ressenti une légère déception quant à la qualité de la visite. Le film était vieux, mal sonorisé. Et la visite, par elle-même a, je pense, escamoté pas mal de séquences de la vinification et de la mise en bouteille. La partie dégustation n’a pas atteint non plus le nirvana attendu. Quant aux prix pratiqués… La foire aux vins à Auchan ou chez Leclerc nous permet d’acquérir 1/3 de bouteilles en plus. Les coffres des voitures n’ont donc pas englouti de caisses contenant le précieux nectar. Il est aux environs de 17 heures. Juste le temps de remonter au Verdon pour reprendre l’avant dernier bac. Facile c’est tout droit. La 404 marche du tonnerre, et c’est à une moyenne plus qu’honorable que nous atteignons notre but. Nous embarquons facilement et nos amis Joël et Jeannine arrivent in extremis à monter dans le bac. Là, notre Président suite au passage du bac non comptabilisé ce matin, entreprend de se refaire une santé financière… Et c’est un spectacle digne des bas-fonds de Chicago qu’il nous est permis de voir…. Des liasses de billets passent de mains en mains… des discutions animées, mais rassurez vous ; au lieu de coups de feu, les éclats de rire fusent. Je ne peux m’empêcher de me remémorer l’excellente vidéo de l’Assemblée Générale de notre ami Jean-Pierre Morain. Jean-Pierre, si tu avais été là ... Pendant ce temps, nous atteignons Royan. A nouveau quelques embouteillages nous retardent, avant d’arriver à notre hôtel. Comme il n’est malgré tout pas trop tard, je prévois avec le maître d’hôtel d’installer l’apéritif dans le jardin. Sympa. Et nous nous dirigeons vers la salle à manger, où pour cette dernière soirée quelques surprises nous attendaient. Tout d’abord, une salle à manger nous était dédiée. Un excellent repas nous y a été servi. Suivi d’un délicieux gâteau « Spécial Beynoises » orné de fusées scintillantes. Enfin, dernière attention de notre hôtel ; un petit cadeau souvenir nous était offert. En l’occurrence, il s’agissait d’une bouteille de vin rouge Charentais, étiqueté à notre attention. Encore une excellente soirée clôturée par une longue marche vers la mer. Il est autour de minuit… Au lit !!!
Quelques uns de nos amis ont choisi de rentrer en douceur, et ainsi de s’octroyer une journée supplémentaire en faisant une soirée-gîte vers Amboise. C’est donc éparpillés par groupes de 4/5 voitures que nous repartons. Uniquement par de magnifiques petites routes secondaires. A midi, par miracle, nous retrouvons quelques uns d’entre nous, et nous pouvons ainsi profiter d’une aire de pique nique superbe. La route se fera calmement, sans bouchons. Ce sera, certes plus long que par la nationale, mais Ô combien plus agréable et moins stressant. Un grand merci en passant, à Bertrand, qui prenant la tête de notre petit cortège nous a fait découvrir les moindres routes secrètes de la Beauce. Et cet excellent week-end se termina comme dans les albums d’Astérix ; par un banquet !!! Nous vous remercions tous et toutes d’avoir participé avec entrain et bonne humeur à ce périple Charentais. Ces escapades nous permettent de mieux nous connaître. Nous constatons d’ailleurs que, chaque année, de nouvelles têtes viennent nous rejoindre. La formule plait, et nous nous faisons un immense plaisir à vous préparer ces quelques journées de bonheur simple. C’est pour cela que je vous dis… A l’année prochaine ! Alain HOCHE
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